Qualifiés dans la douleur comme quatrièmes meilleurs troisièmes, grâce à la victoire du Maroc (1-0) face à la Namibie, les Ivoiriens ont surpris plus d’un sportif depuis les huitièmes de finale joués contre le Sénégal.
Pourtant, pour son entrée en lice de sa CAN, la Côte d’Ivoire a bien démarré avec une victoire de 2-0 contre la Guinée-Bissau. Par la suite, elle va déjouer contre le Nigeria (0-1) lors du deuxième match, avant de sombrer contre la Guinée Équatoriale (0-4) lors de la troisième et dernière journée de la phase de groupes.
Lors de cette dernière rencontre, la gestion du groupe par le sélectionneur français, Jean-Louis Gasset, soulève moults interrogations. Des voix s'élèvent pour exiger son départ, après cette humiliation. Le technicien français jette l'éponge et est remplacé par son adjoint, l'Ivoirien Emerse Faé, ex-international, en qualité d'entraîneur de la sélection par intérim.
Faé fait appel à son ex-coéquipier en sélection, Guy Demel, pour le seconder après la qualification des Eléphants au second tour grâce à la victoire du Maroc sur la Zambie (1-0).
Son équipe ressuscitée, le nouveau sélectionneur remobilise ses garçons au fond de l'abîme. Déterminé à renverser la vapeur et laver l’affront, Emerse Faé a procédé à des choix forts en injectant de nouveaux joueurs dans le onze type et en procédant à des ajustements tactiques.
Face au Sénégal en huitièmes de finale, l’impact du nouvel homme fort de la sélection ivoirienne se fait sentir. Les Lions de la Teranga, champions en titre, sont apprivoisés (1-1; 5-4 t.a.b.) au terme d'un match époustouflant. Le passage de témoin ! En quarts de finale, les Éléphants croisent les Aigles du Mali, l'une des meilleures équipes du tournoi.
Alors que Faé et son staff préparent cette rencontre, la FIF (Fédération ivoirienne de football) engage des discussions avec Hervé Renard, vainqueur de la CAN 2015 avec les Éléphants et actuel sélectionneur de l'équipe nationale de France féminine, pour une pige à la tête de l'équipe. La Fédération française de football refuse le prêt sollicité par son homologue de Côte d’Ivoire.
Au terme d'un match à rebondissements, la Côte d'Ivoire, en infériorité numérique depuis la 42è minute, arrache la qualification pour les demi-finales sur le score de 2-1 après les prolongations. Les "revenants" ou "ressuscités", comme on les appelle, avec ironie, retrouvent les Léopards de la RD Congo. La patte de Sébastien Haller (1-0; 65è) envoie les Éléphants en finale de leur CAN.
Dimanche 11 février, le capitaine Max Gradel soulève le 34è trophée de la CAN, dans un stade Alassane Ouattara d'Ebimpé archi-comble, après une victoire sans fioriture face au Nigéria (2-1). La Côte d'Ivoire tient de fort belle manière sa revanche grâce à des buts de Franck Kessié (61è) et Sébastien Haller (82è). Le Nigéria avait ouvert le score par son capitaine Williams Troost-Ekong (38è).
C'est le troisième sacre continental de la Côte d'Ivoire après 1992 au Sénégal et 2015 en Guinée Équatoriale. Les supporters peuvent jubiler toute la nuit, à travers le pays, dans les rues, maquis et bars pour savourer cette 3è étoile. Le slogan ‘’La Coupe c’est chez nous, elle reste chez nous’’, a été respecté. Tout comme la sérénité et l’optimisme du président ivoirien Alassane Ouattara qui déclarait ‘’jamais deux sans trois’’.
Pourtant, pour son entrée en lice de sa CAN, la Côte d’Ivoire a bien démarré avec une victoire de 2-0 contre la Guinée-Bissau. Par la suite, elle va déjouer contre le Nigeria (0-1) lors du deuxième match, avant de sombrer contre la Guinée Équatoriale (0-4) lors de la troisième et dernière journée de la phase de groupes.
Lors de cette dernière rencontre, la gestion du groupe par le sélectionneur français, Jean-Louis Gasset, soulève moults interrogations. Des voix s'élèvent pour exiger son départ, après cette humiliation. Le technicien français jette l'éponge et est remplacé par son adjoint, l'Ivoirien Emerse Faé, ex-international, en qualité d'entraîneur de la sélection par intérim.
Faé fait appel à son ex-coéquipier en sélection, Guy Demel, pour le seconder après la qualification des Eléphants au second tour grâce à la victoire du Maroc sur la Zambie (1-0).
Son équipe ressuscitée, le nouveau sélectionneur remobilise ses garçons au fond de l'abîme. Déterminé à renverser la vapeur et laver l’affront, Emerse Faé a procédé à des choix forts en injectant de nouveaux joueurs dans le onze type et en procédant à des ajustements tactiques.
Face au Sénégal en huitièmes de finale, l’impact du nouvel homme fort de la sélection ivoirienne se fait sentir. Les Lions de la Teranga, champions en titre, sont apprivoisés (1-1; 5-4 t.a.b.) au terme d'un match époustouflant. Le passage de témoin ! En quarts de finale, les Éléphants croisent les Aigles du Mali, l'une des meilleures équipes du tournoi.
Alors que Faé et son staff préparent cette rencontre, la FIF (Fédération ivoirienne de football) engage des discussions avec Hervé Renard, vainqueur de la CAN 2015 avec les Éléphants et actuel sélectionneur de l'équipe nationale de France féminine, pour une pige à la tête de l'équipe. La Fédération française de football refuse le prêt sollicité par son homologue de Côte d’Ivoire.
Au terme d'un match à rebondissements, la Côte d'Ivoire, en infériorité numérique depuis la 42è minute, arrache la qualification pour les demi-finales sur le score de 2-1 après les prolongations. Les "revenants" ou "ressuscités", comme on les appelle, avec ironie, retrouvent les Léopards de la RD Congo. La patte de Sébastien Haller (1-0; 65è) envoie les Éléphants en finale de leur CAN.
Dimanche 11 février, le capitaine Max Gradel soulève le 34è trophée de la CAN, dans un stade Alassane Ouattara d'Ebimpé archi-comble, après une victoire sans fioriture face au Nigéria (2-1). La Côte d'Ivoire tient de fort belle manière sa revanche grâce à des buts de Franck Kessié (61è) et Sébastien Haller (82è). Le Nigéria avait ouvert le score par son capitaine Williams Troost-Ekong (38è).
C'est le troisième sacre continental de la Côte d'Ivoire après 1992 au Sénégal et 2015 en Guinée Équatoriale. Les supporters peuvent jubiler toute la nuit, à travers le pays, dans les rues, maquis et bars pour savourer cette 3è étoile. Le slogan ‘’La Coupe c’est chez nous, elle reste chez nous’’, a été respecté. Tout comme la sérénité et l’optimisme du président ivoirien Alassane Ouattara qui déclarait ‘’jamais deux sans trois’’.
HS/Top News Africa
Publié le lundi 12 février 2024