Le président de la Commission de l’UA, Mahamoud Ali Youssouf, a déclaré que cette entente constitue "une étape importante dans les efforts visant à promouvoir la paix, la stabilité et la réconciliation dans la région".
L’accord, signé le vendredi 27 juin 2025 à Washington en présence du secrétaire d'État américain Marco Rubio, a été paraphé par Thérèse Kayikwamba, ministre congolaise des Affaires étrangères, et Olivier Nduhungirehe, son homologue rwandais.
La cérémonie a été retransmise en direct sur la chaîne YouTube du département d’État américain, symbole de la visibilité et du poids diplomatique de l’événement.
La cérémonie a été retransmise en direct sur la chaîne YouTube du département d’État américain, symbole de la visibilité et du poids diplomatique de l’événement.
Concrètement, l’accord vise à mettre fin aux hostilités dans les provinces riches en ressources naturelles du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Il prévoit également une coopération sécuritaire et économique renforcée entre les deux pays, l’ouverture de l’accès humanitaire, et le retour des réfugiés ainsi que des déplacés internes.
Il prévoit également une coopération sécuritaire et économique renforcée entre les deux pays, l’ouverture de l’accès humanitaire, et le retour des réfugiés ainsi que des déplacés internes.
Le ministre rwandais Olivier Nduhungirehe a insisté sur l’importance d’un mécanisme permanent de coordination sécuritaire, notamment pour neutraliser les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Il a aussi évoqué "l’annulation des mesures défensives rwandaises", comme gage de bonne foi, et mis en avant la nécessité d'un retour sécurisé des réfugiés comme "condition d’une paix durable".
Il a aussi évoqué "l’annulation des mesures défensives rwandaises", comme gage de bonne foi, et mis en avant la nécessité d'un retour sécurisé des réfugiés comme "condition d’une paix durable".
Du côté congolais, la signature a été perçue comme un engagement ferme pour la restauration de la souveraineté nationale dans les zones troublées. Mais les deux parties reconnaissent que le chemin vers une paix durable reste semé d’embûches, au vu des précédents accords restés lettre morte.
Cet accord intervient dans un contexte marqué par des décennies de violences dans l’est de la RDC, accusant le Rwanda de soutenir des groupes rebelles actifs dans la région, tandis que Kigali accuse Kinshasa d’héberger des groupes menaçant son régime.
Top News Africa avec C24
Publié le samedi 28 juin 2025