Dans un communiqué officiel publié ce mercredi et consulté par l'agence de presse Top News Africa, le ministère malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale a exprimé sa "profonde stupéfaction" face à ces propos, qu’il qualifie de "condescendants" et "méprisants".
Bamako accuse Alger de complicité avec des groupes armés déstabilisant le Mali, tout en affirmant que ces déclarations s’inscrivent dans une logique d’ingérence récurrente.
"Les succès indéniables des Forces armées et de sécurité du Mali, ainsi que la pression exercée sur les groupes terroristes soutenus par l’Algérie, ont du mal à passer pour certains responsables algériens", souligne le communiqué.
Le Mali a également rappelé son refus de "recevoir des leçons" de la part d’Alger concernant sa souveraineté ou sa stratégie antiterroriste.
Le gouvernement malien a exhorté l’Algérie à "se concentrer sur ses propres crises internes, y compris la question kabyle", et à cesser d’utiliser le Mali comme un "levier de positionnement international".
Le communiqué réitère par ailleurs la détermination du Mali, en coopération avec le Burkina Faso et le Niger au sein de la Confédération des États du Sahel (AES), à éradiquer le terrorisme sous toutes ses formes.
Ces accusations interviennent dans un contexte de relations diplomatiques déjà tendues entre les deux voisins sahéliens. Alger n’a pas encore réagi à ce communiqué.
MD/Top News Africa
Publié le jeudi 2 janvier 2025