Réuni avec ses partisans sur la place Ficgayo de Yopougon dans l’ouest d’Abidjan, Laurent Gbagbo a jugé « illégale » toute tentative du président Alassane Ouattara de briguer un nouveau mandat.
« La Constitution ivoirienne limite l’exercice à deux mandats. Il n’y aura pas de quatrième mandat », a-t-il lancé devant une foule acquise à sa cause.
Ironisant sur les initiatives de soutien du camp présidentiel, le fondateur du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI, opposition) a affirmé que son camp était prêt à répliquer.
« Si le RHDP marche pour dire oui, nous marcherons tous les jours pour dire non », a-t-il déclaré avec des mots durs contre le président Alassane Ouattara, provoquant des applaudissements nourris.
« Je suis en train de donner mes dernières forces pour vous, parce que si je ne le fais pas, la Côte d’Ivoire qui arrive, vous n’y serez pas (...) », a-t-il conclu.
« Je suis en train de donner mes dernières forces pour vous, parce que si je ne le fais pas, la Côte d’Ivoire qui arrive, vous n’y serez pas (...) », a-t-il conclu.
Plusieurs figures de l’opposition, dont Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé, ne figure pas sur la liste électorale à la suite de condamnations judiciaires.
Les partis d’opposition regroupés au sein du Front commun PDCI et PPA-CI dénoncent un verrouillage du jeu politique et appellent à la préservation de l’alternance démocratique.
Les partis d’opposition regroupés au sein du Front commun PDCI et PPA-CI dénoncent un verrouillage du jeu politique et appellent à la préservation de l’alternance démocratique.
Du côté du pouvoir, les partisans du RHDP défendent la possibilité pour Alassane Ouattara de solliciter un nouveau mandat en se fondant sur la révision constitutionnelle de 2016. Une interprétation que ses opposants jugent dangereuse pour la stabilité institutionnelle.
La commune de Yopougon, la plus peuplée du pays, demeure un terrain symbolique et stratégique dans la mobilisation politique à l’approche du scrutin. Comme en 2020, la question du quatrième mandat s’impose ainsi comme le principal point de discorde entre la majorité présidentielle et l’opposition.
BC/Top News Africa
Publié le samedi 16 août 2025