A l’origine de ce mécontentement des autorités burkinabè, un rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur « Les enfants et le conflit armé au Burkina Faso ».
Dans un communiqué officiel, le porte-parole du gouvernement burkinabè, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, critique le rapport de l’équipe spéciale pays coprésidée par Mme Flore-Smereczniak.
"Pour sa responsabilité dans la coprésidence de l'élaboration d'un rapport compilant des données sans sources objectives, sans preuves ni justificatifs, véhiculant des informations graves et mensongères", explique le gouvernement burkinabè dans son communiqué, Mme Carol Flore-Smereczniak est "déclarée persona non grata sur le territoire du Burkina Faso".
"Pour sa responsabilité dans la coprésidence de l'élaboration d'un rapport compilant des données sans sources objectives, sans preuves ni justificatifs, véhiculant des informations graves et mensongères", explique le gouvernement burkinabè dans son communiqué, Mme Carol Flore-Smereczniak est "déclarée persona non grata sur le territoire du Burkina Faso".
Il reproche à ce document de contenir « des affirmations infondées et des contre-vérités », notamment en plaçant sur un pied d’égalité les forces de défense et de sécurité burkinabè avec les groupes armés terroristes.
Le gouvernement déplore également que les institutions nationales compétentes n’aient pas été associées à la rédaction de ce rapport.
Une collaboration, selon lui, aurait permis une analyse « plus complète et objective » de la situation des enfants dans les zones confrontées à d’importants défis sécuritaires, a précisé le ministre.
Rappelant qu’une mise au point officielle avait déjà été adressée en mars 2025 aux agences des Nations Unies concernées, les autorités burkinabè estiment que la Coordonnatrice résidente a désormais perdu toute légitimité en tant qu’interlocutrice crédible.
Tout en réaffirmant leur engagement envers les principes des Nations Unies et en saluant leur soutien face aux crises sécuritaires et humanitaires, les autorités burkinabè déclarent rester ouvertes à une coopération avec l’organisation, à condition qu’elle s’effectue avec des représentants «véritablement engagés dans un partenariat sincère et constructif ».
Le gouvernement burkinabè avait déjà expulsé le 23 décembre 2022, Mme Barbara Manzi, prédécesseure de l’actuelle Coordonnatrice résidente.
KI/Top News Africa
Publié le lundi 18 août 2025