Sous l'égide du ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey dont le pays assure la médiation entre la Côte d'Ivoire et le Mali, dans ce dossier, "les deux parties ont concilié leurs points de vue pour trouver une solution à ce problème", assure une source proche du dossier.
Le "document" signé dans une "ambiance fraternelle", dit-on, et dont les termes ne sont pas révélés est une avancée notable dans cette affaire qui crispe les relations entre les deux pays voisins depuis juillet.
La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) avait exigé leur libération avant le 1er janvier 2023, ainsi que l'ONU, lors de leur sommet à Abuja le 4 décembre dernier. A moins de dix jours de cet ultimatum, "le document signé" obtenu par la délégation ivoirienne des autorités maliennes apparaît comme un éventuel cadeau de Noël pour une probable libération des soldats ivoiriens.
Le 10 juillet 2022, 49 soldats ivoiriens avaient été arrêtés au Mali, qualifiés de "mercenaires", puis inculpés mi-août de "tentative d'atteinte à la sûreté extérieure de l'État" et formellement écroués. Ce que Abidjan a toujours refusé, estimant que ces soldats en mission réglementaire font l'objet d'une prise "d'otages".
HS/ls/Top News Africa
Publié le jeudi 22 décembre 2022