A l’initiative de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI), en collaboration avec le Conseil national de l’intelligence artificielle (CONIA), présidé par Dr Malik Morris Mouzou, cette formation a permis aux participants d’améliorer leur connaissance sur l’IA.
Les participants regroupés en groupe de 50, se succédés sur quatre jours pour s'instruire sur cette avancée technologique.
Pour la première journée, le formateur, Jérôme Ribeiro, président-fondateur de Human AI, a encouragé l'Afrique et les Africains à s'intéresser à l'Intelligence artificielle en développant leurs compétences techniques pour l'adapter à leurs réalités.
Selon lui, l'IA est utile dans tous les secteurs d'activité. Dans l'agriculture, notamment, elle permet un meilleur contrôle de la production grâce, par exemple, à une connaissance plus précise des terres cultivées et des besoins en eau des cultures. Ce qui, à l'en croire, peut permettre de multiplier par 3 la production à l'hectare.
Dans la santé, a poursuivi l'expert, l'Intelligence artificielle permet une interprétation plus précise en imagerie. "Un professeur fait trois erreurs sur 10. Tandis que l'IA fait une erreur sur 1000", a-t-il argumenté.
Dans le domaine spécifique de la presse, M. Ribeiro a révélé que l'IA peut servir dans la vérification de l'information, dans une meilleure connaissance des besoins en information des lecteurs, dans le développement de stratégies commerciales et de modèles économiques.
Le formateur a ajouté que les journalistes passent 70% de leur temps à rédiger des articles. Ce qui, avec l'IA passera à 10%. Un gain de temps, tout comme dans l'agriculture et la santé qui permet d'augmenter les revenus des utilisateurs.
Aux sceptiques, le président de Human AI a répondu ‘’qu’il ne faut pas arrêter le progrès. Il faut l'accompagner", souhaitant que la Côte d'Ivoire s'approprie les outils de l'IA afin qu'elle devienne "un pays émergent en IA".
Le président de l'UNJCI, Jean-Claude Coulibaly, a exhorté les participants à s'approprier cette technologie, car, a-t-il expliqué, "l'analphabète du 21e siècle sera celui qui n'a pas de connaissance en intelligence artificielle ".
BI/Top News Africa
Publié le samedi 28 septembre 2024