Alors que son parti, Les Transformateurs, dénonçait, quelques instants après son interpellation à domicile, ‘’un enlèvement’’.
Jeudi, un conflit entre des éleveurs peuls et des agriculteurs ngambayes autochtones sur la délimitation des zones de pâturage et d'agriculture dans le village de Mandakao serait à l'origine d’un ‘’affrontement violent’’ bilan meurtrier ayant fait, selon le gouvernement, des dizaines de victimes dans la région du Logone-Occidental (sud-ouest).
"Le bilan fait état de 42 victimes, majoritairement des femmes et des enfants", a déclaré le procureur de la République Oumar Mahamat Kedelaye lors de ce point presse, soulignant que ‘’les enquêtes menées par la police judiciaire ont révélé l'implication de M. Assyongar Masra Succès".
Selon le magistrat tchadien, ‘’des messages ont été diffusés, notamment sur les réseaux sociaux, appelant la population à s'armer contre d'autres citoyens", a-t-il indiqué, sans révéler leur contenu ou si M. Masra en était l'auteur.
"Ces actes graves sont constitutifs d'incitation à la haine, à la révolte des bandes armées, de complicité d'assassinat, d'incendie volontaire et de profanation des sépultures", a ajouté le procureur de la République.
Pour le parti Les Transformateurs, l’interpellation de son leader est une "action brutale, menée en dehors de toute procédure judiciaire connue (et) en violation flagrante des droits civiques et politiques garantis par la constitution’’.
M. Mahamat a, en outre, fait savoir que "la procédure judiciaire suit son cours et toutes les personnes impliquées devront répondre de leurs actes".
Le premier bilan de l'affrontement dans la région du Logone-Occidental (sud-ouest) faisait jeudi état de 35 morts, depuis revu à la hausse.
Les conflits agro-pastoraux ont fait plus d'un millier de morts et 2 000 blessés entre 2021 et 2024, selon les estimations de l'ONG International Crisis Group.
Succès Masra, originaire du sud du pays, appartient à l'ethnie ngambaye et bénéficie d'une large popularité auprès des populations du sud à majorité chrétiennes et animistes, qui s'estiment souvent marginalisées par le régime de N'Djamena majoritairement musulman.
Succès Masra, économiste formé en France et au Cameroun, 41 ans, avait été nommé Premier ministre, cinq mois avant l'élection présidentielle de mai 2024 à laquelle il s'était porté candidat contre le président élu Mahamat Idriss Déby Itno, proclamé vainqueur avec plus de 60% des suffrages.
Jeudi, un conflit entre des éleveurs peuls et des agriculteurs ngambayes autochtones sur la délimitation des zones de pâturage et d'agriculture dans le village de Mandakao serait à l'origine d’un ‘’affrontement violent’’ bilan meurtrier ayant fait, selon le gouvernement, des dizaines de victimes dans la région du Logone-Occidental (sud-ouest).
"Le bilan fait état de 42 victimes, majoritairement des femmes et des enfants", a déclaré le procureur de la République Oumar Mahamat Kedelaye lors de ce point presse, soulignant que ‘’les enquêtes menées par la police judiciaire ont révélé l'implication de M. Assyongar Masra Succès".
Selon le magistrat tchadien, ‘’des messages ont été diffusés, notamment sur les réseaux sociaux, appelant la population à s'armer contre d'autres citoyens", a-t-il indiqué, sans révéler leur contenu ou si M. Masra en était l'auteur.
"Ces actes graves sont constitutifs d'incitation à la haine, à la révolte des bandes armées, de complicité d'assassinat, d'incendie volontaire et de profanation des sépultures", a ajouté le procureur de la République.
Pour le parti Les Transformateurs, l’interpellation de son leader est une "action brutale, menée en dehors de toute procédure judiciaire connue (et) en violation flagrante des droits civiques et politiques garantis par la constitution’’.
M. Mahamat a, en outre, fait savoir que "la procédure judiciaire suit son cours et toutes les personnes impliquées devront répondre de leurs actes".
Le premier bilan de l'affrontement dans la région du Logone-Occidental (sud-ouest) faisait jeudi état de 35 morts, depuis revu à la hausse.
Les conflits agro-pastoraux ont fait plus d'un millier de morts et 2 000 blessés entre 2021 et 2024, selon les estimations de l'ONG International Crisis Group.
Succès Masra, originaire du sud du pays, appartient à l'ethnie ngambaye et bénéficie d'une large popularité auprès des populations du sud à majorité chrétiennes et animistes, qui s'estiment souvent marginalisées par le régime de N'Djamena majoritairement musulman.
Succès Masra, économiste formé en France et au Cameroun, 41 ans, avait été nommé Premier ministre, cinq mois avant l'élection présidentielle de mai 2024 à laquelle il s'était porté candidat contre le président élu Mahamat Idriss Déby Itno, proclamé vainqueur avec plus de 60% des suffrages.
HS/Top News Africa
Publié le vendredi 16 mai 2025