C’est au cimetière de Gounghin qu’il a été inhumé en présence de parents , amis, militants et connaissances après une prière dite à l'église catholique Saint-Camille.
Les obsèques d’Alino Faso, décédé le 24 juillet 2025 en détention à l’école de gendarmerie d’Abidjan, ont duré trois jours.
Après le rapatriement de son corps lundi 18 août 2025, une soirée en sa mémoire a eu lieu jeudi 21 août au Centre national de l'audiovisuel, suivie, le lendemain, par une veillée de prière à son domicile à Ouagadougou.
Auparavant, un examen médico-légal a été mené sur la dépouille le mardi 19 août 2025 au CHU Bogodogo par une équipe spécialisée en médecine légale, sous la supervision du doyen des juges d’instruction du Tribunal de grande instance Ouaga I.
Les résultats, considérés comme une étape déterminante pour élucider la cause du décès de l’activiste burkinabè, seront versés au dossier de l’instruction en cours.
Alino Faso, fut une figure militante connue pour ses prises de position sur la scène politique ivoirienne et burkinabè. Son décès avait provoqué une vive émotion au sein de la diaspora et suscité plusieurs appels à la clarification des circonstances.
Interpellé en janvier 2025 et inculpé pour « intelligence avec des agents d’un Etat étranger de nature à nuire à la situation militaire ou diplomatique de la Côte d’Ivoire » en janvier 2025, il avait a été retrouvé mort «pendu » dans sa cellule.
Le procureur de la République Près Le Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau avait déclaré dans un communiqué que le défunt s’était probablement « suicidé par pendaison ». Une enquête a été ouverte.
De leur côté, les autorités burkinabè ont rejeté cette thèse et exigé l’ouverture d’une enquête.
KI/Top News Africa
Publié le samedi 23 août 2025