Il s'agit des nommés Cissé Mohamed, Sidy Mohamed, Kounta Sydi et Barry Hassan, tous de nationalité malienne. Sur l'absence des quatorze autres prévenus, aucune raison officielle n'est disponible, laissant libres cours à toutes sortes de supputations.
N'empêche, Charles Bini, le président du tribunal a ouvert les débats après avoir déclaré son tribunal "incompétent" pour connaître des exceptions soulevées par la défense, relativement, à "la nullité de l'arrêt de renvoi et à la demande de mise en liberté d'office'' déclarant l'ouverture des débats de fond.
Selon l'arrêt de renvoi, ils sont poursuivis pour des faits d'"assassinat, tentative d'assassinat, actes de terrorisme, recel de malfaiteurs, coups et blessures volontaires par armes à feu, détention illégale d'armes à feu et de munitions de guerre et complicité desdits faits".
Evoquant l'article 167 du code de procédure pénale, le collectif de défense a estimé que ses clients sont "illégalement" détenu en prison depuis 2016. "Ce n'est pas parce que les gens sont poursuivis pour terrorisme qu'il faut manifestement violer leurs droits'', s'est indigné Me Saki Eric de la défense.
En définitive, le président Charles Bini a ouvert les débats par l'interrogatoire du prévenu Cissé Mohamed qui rejette sa "participation" à l'attaque de Grand-Bassam. Toutefois, il a affirme à la barre du tribunal avoir "accompagné Kounta Dallah (ndlr: le présumé cerveau de l'attaque), lundi 14 mars 2016 à l'aéroport d'Abidjan à destination de Bamako", soit vingt-quatre heures après l'attaque terroriste de Grand-Bassam.
Cependant; il a avoué, également, devant le tribunal être celui qui conduisait, à bord de sa propre voiture, Kounta Dallah dans ses différentes courses à Abidjan mais il ignorait "tout des activités" de ce dernier. L'audience suspendue par le président Bini, reprendra jeudi 1er décembre 2022.
Le 13 mars 2016 une attaque terroriste de la cité balnéaire de Grand-Bassam a causé la mort de 19 personnes dont trois militaires.
N'empêche, Charles Bini, le président du tribunal a ouvert les débats après avoir déclaré son tribunal "incompétent" pour connaître des exceptions soulevées par la défense, relativement, à "la nullité de l'arrêt de renvoi et à la demande de mise en liberté d'office'' déclarant l'ouverture des débats de fond.
Selon l'arrêt de renvoi, ils sont poursuivis pour des faits d'"assassinat, tentative d'assassinat, actes de terrorisme, recel de malfaiteurs, coups et blessures volontaires par armes à feu, détention illégale d'armes à feu et de munitions de guerre et complicité desdits faits".
Evoquant l'article 167 du code de procédure pénale, le collectif de défense a estimé que ses clients sont "illégalement" détenu en prison depuis 2016. "Ce n'est pas parce que les gens sont poursuivis pour terrorisme qu'il faut manifestement violer leurs droits'', s'est indigné Me Saki Eric de la défense.
En définitive, le président Charles Bini a ouvert les débats par l'interrogatoire du prévenu Cissé Mohamed qui rejette sa "participation" à l'attaque de Grand-Bassam. Toutefois, il a affirme à la barre du tribunal avoir "accompagné Kounta Dallah (ndlr: le présumé cerveau de l'attaque), lundi 14 mars 2016 à l'aéroport d'Abidjan à destination de Bamako", soit vingt-quatre heures après l'attaque terroriste de Grand-Bassam.
Cependant; il a avoué, également, devant le tribunal être celui qui conduisait, à bord de sa propre voiture, Kounta Dallah dans ses différentes courses à Abidjan mais il ignorait "tout des activités" de ce dernier. L'audience suspendue par le président Bini, reprendra jeudi 1er décembre 2022.
Le 13 mars 2016 une attaque terroriste de la cité balnéaire de Grand-Bassam a causé la mort de 19 personnes dont trois militaires.
HS/ls/Top News Africa
Publié le mercredi 30 novembre 2022