Parmi les absents de cette liste figurent des figures politiques majeures comme Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé. Tidjane Thiam, quant à lui, y est inscrit, mais l’ancien patron du Crédit Suisse se dit préoccupé par une élection qu’il juge "non inclusive".
Dans un entretien accordé à France 24 ce mercredi 19 mars, Tidjane Thiam a fait part de ses préoccupations quant au processus électoral en cours.
"Après les crises que la Côte d’Ivoire a connues en 2010 et 2020, quand je vois qu’on va vers une élection qui risque de ne pas être inclusive, je suis inquiet", a-t-il déclaré.
Estimant qu’une démocratie doit permettre à tous les candidats représentant une part significative de l’électorat d’être en lice, il regrette de ne pas avoir pris la parole plus tôt par le passé.
"En 1999, j’ai alerté le président Henri Konan Bédié sur un risque de coup d’État. En 2010 et 2020, j’ai pris la parole, mais trop tard. Aujourd’hui, j’ai décidé de me mettre en position de parler avec autorité. J'ai décidé de devenir président d’un parti et d’être un acteur pour éviter que mon pays n’aille à une catastrophe", a-t-il affirmé.
Interrogé sur la possibilité qu’il ne puisse pas participer à l’élection, Tidjane Thiam a assuré que son inquiétude était avant tout nationale et non personnelle. "Mon cas personnel, je suis sur la liste, je suis Ivoirien, je satisfais à toutes les conditions", a-t-il insisté.
Cependant, sa double nationalité fait débat. En Côte d’Ivoire, la Constitution impose aux candidats à la présidence d’être exclusivement ivoiriens. Thiam a indiqué avoir entrepris les démarches nécessaires pour renoncer à sa nationalité française.
"Le processus est en cours, nous avons fourni tous les papiers, une décision sera publiée incessamment… Je n’ai pas d’inquiétude de ce point de vue", a-t-il déclaré.
Dénonçant une tentative de distraction politique, il a ajouté : "on essaie de faire de moi le sujet de cette campagne. Mais le vrai sujet, c’est 15 ans de gouvernance et la demande de cinq années supplémentaires".
Évitant de désigner nommément le pouvoir en place comme étant à l’origine des polémiques autour de sa candidature, Tidjane Thiam a toutefois remis en question le bilan des autorités actuelles.
"La Côte d’Ivoire est 13e sur 14 pays classés en mathématiques, il y a un déficit d’enseignants, les élèves de terminale testent au niveau de la 3e au Pasec… En matière de santé, nos statistiques sont inférieures à celles du Burkina Faso", a-t-il fustigé.
Alors que la campagne électorale s’annonce sous haute tension, l’ancien ministre et banquier international semble déterminé à s’imposer comme un acteur clé du débat politique ivoirien.
Dans un entretien accordé à France 24 ce mercredi 19 mars, Tidjane Thiam a fait part de ses préoccupations quant au processus électoral en cours.
"Après les crises que la Côte d’Ivoire a connues en 2010 et 2020, quand je vois qu’on va vers une élection qui risque de ne pas être inclusive, je suis inquiet", a-t-il déclaré.
Estimant qu’une démocratie doit permettre à tous les candidats représentant une part significative de l’électorat d’être en lice, il regrette de ne pas avoir pris la parole plus tôt par le passé.
"En 1999, j’ai alerté le président Henri Konan Bédié sur un risque de coup d’État. En 2010 et 2020, j’ai pris la parole, mais trop tard. Aujourd’hui, j’ai décidé de me mettre en position de parler avec autorité. J'ai décidé de devenir président d’un parti et d’être un acteur pour éviter que mon pays n’aille à une catastrophe", a-t-il affirmé.
Interrogé sur la possibilité qu’il ne puisse pas participer à l’élection, Tidjane Thiam a assuré que son inquiétude était avant tout nationale et non personnelle. "Mon cas personnel, je suis sur la liste, je suis Ivoirien, je satisfais à toutes les conditions", a-t-il insisté.
Cependant, sa double nationalité fait débat. En Côte d’Ivoire, la Constitution impose aux candidats à la présidence d’être exclusivement ivoiriens. Thiam a indiqué avoir entrepris les démarches nécessaires pour renoncer à sa nationalité française.
"Le processus est en cours, nous avons fourni tous les papiers, une décision sera publiée incessamment… Je n’ai pas d’inquiétude de ce point de vue", a-t-il déclaré.
Dénonçant une tentative de distraction politique, il a ajouté : "on essaie de faire de moi le sujet de cette campagne. Mais le vrai sujet, c’est 15 ans de gouvernance et la demande de cinq années supplémentaires".
Évitant de désigner nommément le pouvoir en place comme étant à l’origine des polémiques autour de sa candidature, Tidjane Thiam a toutefois remis en question le bilan des autorités actuelles.
"La Côte d’Ivoire est 13e sur 14 pays classés en mathématiques, il y a un déficit d’enseignants, les élèves de terminale testent au niveau de la 3e au Pasec… En matière de santé, nos statistiques sont inférieures à celles du Burkina Faso", a-t-il fustigé.
Alors que la campagne électorale s’annonce sous haute tension, l’ancien ministre et banquier international semble déterminé à s’imposer comme un acteur clé du débat politique ivoirien.
MD/Top News Africa
Publié le mercredi 19 mars 2025