La conférence qui se tiendra sur deux jours (mercredi et jeudi) autour du thème ''Renforcer les capacités des journalistes pour faire avancer une juste transition climatique en Afrique'', vise à créer un espace d’échange d’idées, de connaissances et d’expériences entre les journalistes africains.
Aussi, ce mouvement qui compte plus de 350 organisations africaines appelle à ''une action urgente pour lutter contre la crise climatique et demande aux dirigeants mondiaux que les pays développés pollueurs réduisent leurs émissions et versent à l'Afrique 5 000 milliards de dollars par an aux communautés les plus vulnérables, pour les préjudices causés par leurs actions irresponsables''.
Ayant fait le constatant que l'Afrique est responsable ''de moins de 4 % des émissions mondiales mais qu'elle porte le plus lourd fardeau de la crise climatique'', le mouvement, sous la bannière des Caravanes citoyennes africaines pour le climat, souligne que ''l'obligation des nations riches de financer l'action climatique en Afrique est ancrée dans les principes de la CCNUCC et de l'Accord de Paris et qu'il ne s'agit donc pas d'un acte de charité'', préviennent les journalistes africains.
Saluant l'initiative de la FAJ qui, pour l'amplification du rôle des journalistes, le président de l'UNJCI, Jean-Claude Coulibaly, a émis le vœu de promouvoir une représentation plus précise et constructive des questions climatiques afin de trouver des ''solutions innovantes pour favoriser une transition juste en Afrique et valoriser le potentiel du continent pour le développement durable, tout en assurant la sécurité des journalistes'', a dit M. Coulibaly.
Pour Omar Faruk Osman, président de la FAJ, cette conférence permettra aux journalistes africains d'avoir des armes pour plaider en ''faveur d’une transition juste à travers des stratégies de développement durables, inclusives et à faible émission de carbone".
Le conseiller technique du ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique, Lago Alex, a, quant à lui, mis en lumière, les trois principes clés de la justice climatique à savoir , ''le principe de prévention, pour éviter les dommages environnementaux; le principe du pollueur-payeur, pour attribuer un coût aux pollueurs et le principe de précaution, pour prendre des mesures en cas d’incertitude sur les risques''.
Selon le mouvement, la Caravane pour le climat, lancée ce jour à Abidjan, restera active jusqu'à la COP29 en novembre sous la forme d'une série d'activités, y compris des marches pour le climat dans différents pays africains, et sera galvanisée par un appel à la justice climatique.
Les organisateurs de la caravane considèrent qu'il s'agit d'une opportunité cruciale pour les communautés africaines de défendre leurs droits et d'assurer un avenir durable face à une crise climatique qui s'aggrave.
''A travers les activités de cette caravane, les communautés africaines feront entendre leur voix et exigeront que la COP29 fasse la différence et apporte plus de justice que les discussions sur le climat leur ont refusé pendant des années'', a déclaré Oumou Aminata Dramé, une activiste climat, membre de la caravane citoyenne africaine.
Aussi, ce mouvement qui compte plus de 350 organisations africaines appelle à ''une action urgente pour lutter contre la crise climatique et demande aux dirigeants mondiaux que les pays développés pollueurs réduisent leurs émissions et versent à l'Afrique 5 000 milliards de dollars par an aux communautés les plus vulnérables, pour les préjudices causés par leurs actions irresponsables''.
Ayant fait le constatant que l'Afrique est responsable ''de moins de 4 % des émissions mondiales mais qu'elle porte le plus lourd fardeau de la crise climatique'', le mouvement, sous la bannière des Caravanes citoyennes africaines pour le climat, souligne que ''l'obligation des nations riches de financer l'action climatique en Afrique est ancrée dans les principes de la CCNUCC et de l'Accord de Paris et qu'il ne s'agit donc pas d'un acte de charité'', préviennent les journalistes africains.
Saluant l'initiative de la FAJ qui, pour l'amplification du rôle des journalistes, le président de l'UNJCI, Jean-Claude Coulibaly, a émis le vœu de promouvoir une représentation plus précise et constructive des questions climatiques afin de trouver des ''solutions innovantes pour favoriser une transition juste en Afrique et valoriser le potentiel du continent pour le développement durable, tout en assurant la sécurité des journalistes'', a dit M. Coulibaly.
Pour Omar Faruk Osman, président de la FAJ, cette conférence permettra aux journalistes africains d'avoir des armes pour plaider en ''faveur d’une transition juste à travers des stratégies de développement durables, inclusives et à faible émission de carbone".
Le conseiller technique du ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique, Lago Alex, a, quant à lui, mis en lumière, les trois principes clés de la justice climatique à savoir , ''le principe de prévention, pour éviter les dommages environnementaux; le principe du pollueur-payeur, pour attribuer un coût aux pollueurs et le principe de précaution, pour prendre des mesures en cas d’incertitude sur les risques''.
Selon le mouvement, la Caravane pour le climat, lancée ce jour à Abidjan, restera active jusqu'à la COP29 en novembre sous la forme d'une série d'activités, y compris des marches pour le climat dans différents pays africains, et sera galvanisée par un appel à la justice climatique.
Les organisateurs de la caravane considèrent qu'il s'agit d'une opportunité cruciale pour les communautés africaines de défendre leurs droits et d'assurer un avenir durable face à une crise climatique qui s'aggrave.
''A travers les activités de cette caravane, les communautés africaines feront entendre leur voix et exigeront que la COP29 fasse la différence et apporte plus de justice que les discussions sur le climat leur ont refusé pendant des années'', a déclaré Oumou Aminata Dramé, une activiste climat, membre de la caravane citoyenne africaine.
HS/Top News Africa
Publié le jeudi 5 septembre 2024