Le procès se poursuivait encore dans l’après-midi avec la vérification de l’identité des prévenus accusés d'"association de malfaiteurs, attentat et complot contre le gouvernement, atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat, détention d'armes de guerre".
Les soldats ivoiriens sont défendus par cinq avocats dans le cadre de ce procès dont le verdict est attendu ce soir ou vendredi.
Les soldats ivoiriens sont défendus par cinq avocats dans le cadre de ce procès dont le verdict est attendu ce soir ou vendredi.
Quelque 49 soldats ivoiriens avaient été arrêtés en juillet 2022 à l’aéroport de Bamako alors qu’ils étaient en mission officielle de soutien au détachement allemand dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali.
Ils ont été accusés de "mercenaires" par les autorités maliennes. Ce que les autorités ivoiriennes ont toujours réfuté. Après des négociations, les trois femmes de ce groupe de 49 soldats ont été libérées pour des raisons humanitaires.
Cette crise a fortement dégradé les relations entre la Côte d’Ivoire et le Mali.
Cette crise a fortement dégradé les relations entre la Côte d’Ivoire et le Mali.
Le Jeudi 22 décembre dernier, une délégation ivoirienne conduite par le ministre d'Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, avait séjourné à Bamako où elle a signé un "mémorandum" avec les autorités maliennes en présence du médiateur togolais, pour la libération des 46 soldats ivoiriens retenus dans ce pays.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avait donné jusqu’au 31 décembre 2022 à la junte malienne pour la libération des soldats ivoiriens.
SMAS/ls/Top News Africa
Publié le jeudi 29 décembre 2022