Cette première édition qui s’étendra sur cinq jours, autour du thème "Plantes indigènes d'Afrique : bienfaits et avenir", est une initiative de l'Association pour les plantes d'Afrique.
Selon le Commissaire général de ce Salon, Ouattara Ibrahim, les plantes indigènes d'Afrique sont en danger.
« Nous posons des actes qui font peser des menaces de disparition sur ces plantes », a-t-il prévenu, soulignant que « l'Afrique regorge d'un riche patrimoine floristique auquel nous n'accordons pas l'attention méritée » en dépit de « ses bienfaits alimentaires, thérapeutiques, économiques, culturels, scientifiques, environnementaux, esthétiques ».
Ce Salon vise à « amener à une réelle prise de conscience pour préserver et valoriser ces merveilleuses plantes », a poursuivi M. Ouattara.
Au nom du ministère des Eaux et forêts, le Colonel Gnaba Michel a salué la tenue de ce Salon.
« Cet événement qui met en lumière la richesse et la diversité des espèces indigènes de notre continent, est non seulement une célébration de notre patrimoine naturel, mais aussi un appel à la préservation de notre biodiversité », a-t-il expliqué.
« Ces espèces sont essentielles pour la survie de nombreuses communautés tant sur le plan économique que culturel », a ajouté le Commissaire général du Salon, alertant que « des menaces pèsent sur notre biodiversité ».
Par ailleurs, Ibrahim Ouattara a révélé que la Côte d'Ivoire a perdu 3/4 de sa forêt, passant de 16 millions d'hectares en 1960, à 2,97 millions, selon le dernier inventaire forestier et faunique de 2020.
C’est pourquoi, les autorités ivoiriennes ont décidé d'agir avec l'adoption d'une stratégie de préservation, de réhabilitation et d'extension des forêts (Pref) avec comme défi majeur, passer à 6 millions d'hectares de forêt d'ici 2030.
Ce Salon est meublé par des conférences et des expositions photographiques et des stands.
BI/Top News Africa
Publié le mercredi 6 novembre 2024