Cette première journée d’audience devant la Cour d’appel de Bamako a été marquée par la présentation de l’identité des prévenus. A l’issue de cet exercice, la justice malienne a constaté que les soldats arrêtés sont tous de nationalité ivoirienne.
Les 46 soldats ivoiriens accusés d'"association de malfaiteurs, attentat et complot contre le gouvernement, atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat, détention d'armes de guerre".
Les soldats ivoiriens sont défendus par cinq avocats dans le cadre de ce procès dont le verdict pourrait être connu ce vendredi.
Quelque 49 soldats ivoiriens avaient été arrêtés le 10 juillet 2022 à l’aéroport de Bamako alors qu’ils étaient en mission officielle de soutien au détachement allemand dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali.
Ils ont été accusés de "mercenaires" par les autorités maliennes, ce que les autorités ivoiriennes ont toujours réfuté. Après des négociations, les trois femmes de ce groupe de 49 soldats ont été libérées pour des raisons humanitaires.
Cette crise a fortement dégradé les relations entre la Côte d’Ivoire et le Mali.
Le Jeudi 22 décembre dernier, une délégation ivoirienne conduite par le ministre d'Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, a séjourné à Bamako où elle a signé un "mémorandum" avec les autorités maliennes en présence du médiateur togolais, Robert Dussey pour la libération des 46 soldats ivoiriens retenus dans ce pays.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a donné jusqu’au 31 décembre 2022 à la junte malienne pour la libération des soldats ivoiriens.
OD/ls/Top News Africa
Publié le jeudi 29 décembre 2022