Donald Trump reproche à la CPI d'avoir "engagé des actions illégales et sans fondement contre l'Amérique et notre proche allié Israël", indique le décret se référant aux enquêtes de la Cour sur de présumés crimes de guerre de soldats américains en Afghanistan et de militaires israéliens dans la bande de Gaza.
Le décret présidentiel interdit donc l'entrée sur le sol américain au personnel de la CPI ainsi qu'aux plus proches ''membres de leurs familles et à quiconque considéré comme ayant apporté son aide aux travaux d'enquête de l'institution judiciaire'.
Le texte prévoit, également, de geler tous les avoirs détenus aux États-Unis par ces mêmes personnes.
Selon un communiqué de la Cour diffusé ce vendredi sur son site, l'institution "condamne" ce décret, qui vise selon elle "à imposer des sanctions à ses fonctionnaires et à nuire à son travail judiciaire indépendant et impartial'''
"La Cour soutient fermement son personnel et s'engage à continuer de rendre justice et de redonner espoir à des millions de victimes innocentes d'atrocités à travers le monde, dans toutes les situations dont elle est saisie", lit-on.
En revanche, de son côté, le Haut-commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme demande aux États-Unis de ''revenir sur ces sanctions individuelles contre le personnel de la Cour", que l'ONU "regrette profondément".
Pour sa part, le Conseil européen estime que "sanctionner la CPI menace l'indépendance de la Cour et mine l'ensemble du système de justice internationale", selon son président Antonio Costa, dans une déclaration sur le réseau social X.
Pour le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a assuré pour sa part que ''la Cour n'a aucune légitimité dans la mesure où Israël et les États-Unis ne sont pas membres de la CPI".
Les Pays-Bas, siège de la Cour pénale internationale, ont fait part de leurs "regrets" après l'annonce du décret. ''Le travail de la Cour est essentiel pour le combat contre l'impunité", soutient sur X le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Caspar Veldkamp.
Les républicains américains et de nombreux démocrates s'étaient indignés de l'émission d'un mandat d'arrêt de la CPI contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, reçu mardi par le président américain, rappelle-t-on.
Le décret présidentiel interdit donc l'entrée sur le sol américain au personnel de la CPI ainsi qu'aux plus proches ''membres de leurs familles et à quiconque considéré comme ayant apporté son aide aux travaux d'enquête de l'institution judiciaire'.
Le texte prévoit, également, de geler tous les avoirs détenus aux États-Unis par ces mêmes personnes.
Selon un communiqué de la Cour diffusé ce vendredi sur son site, l'institution "condamne" ce décret, qui vise selon elle "à imposer des sanctions à ses fonctionnaires et à nuire à son travail judiciaire indépendant et impartial'''
"La Cour soutient fermement son personnel et s'engage à continuer de rendre justice et de redonner espoir à des millions de victimes innocentes d'atrocités à travers le monde, dans toutes les situations dont elle est saisie", lit-on.
En revanche, de son côté, le Haut-commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme demande aux États-Unis de ''revenir sur ces sanctions individuelles contre le personnel de la Cour", que l'ONU "regrette profondément".
Pour sa part, le Conseil européen estime que "sanctionner la CPI menace l'indépendance de la Cour et mine l'ensemble du système de justice internationale", selon son président Antonio Costa, dans une déclaration sur le réseau social X.
Pour le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a assuré pour sa part que ''la Cour n'a aucune légitimité dans la mesure où Israël et les États-Unis ne sont pas membres de la CPI".
Les Pays-Bas, siège de la Cour pénale internationale, ont fait part de leurs "regrets" après l'annonce du décret. ''Le travail de la Cour est essentiel pour le combat contre l'impunité", soutient sur X le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Caspar Veldkamp.
Les républicains américains et de nombreux démocrates s'étaient indignés de l'émission d'un mandat d'arrêt de la CPI contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, reçu mardi par le président américain, rappelle-t-on.
HS/ Top News Africa
Publié le vendredi 7 février 2025