Selon le communiqué du magistrat dont l’agence de presse Top News Africa a reçu copie, le lundi 20 janvier 2025, un contrôle de routine mené par les éléments de la gendarmerie avait conduit à la saisie d'une motocyclette en raison de l'absence de pièces administratives.
Cette décision a déclenché des tensions croissantes, marquées dès le lendemain par une manifestation violente. Selon les autorités, des individus armés de machettes et d’un fusil calibre 12 ont envahi les locaux de la brigade, scandant des propos hostiles.
Malgré les tentatives de calmer les manifestants, ces derniers ont saccagé le mobilier, les équipements informatiques et incendié les véhicules présents avant de mettre le feu au bâtiment. "Les dégâts matériels sont considérables", a précisé le procureur dans le communiqué.
Les renforts de la gendarmerie nationale, rapidement déployés sur les lieux, ont permis l’arrestation d’environ 100 personnes impliquées dans ces actes de vandalisme. Plusieurs armes, dont des machettes et un fusil de chasse, ont été saisies.
Une enquête judiciaire a été ouverte pour des faits graves, notamment atteinte à l’ordre public, détention illégale d’armes, destruction de biens publics et violences sur des agents de l’État dans l’exercice de leurs fonctions.
Les suspects risquent de lourdes peines conformément au Code pénal ivoirien. Le procureur rappelle que ces comportements "exposent leurs auteurs à de lourdes sanctions".
MD/Top News Africa
Publié le jeudi 23 janvier 2025