« Le gouvernement a un devoir d’explication devant le peuple. On ne peut pas se contenter de dire comme le président de la République l’a dit en les accueillant que vous n’avez rien à vous reprocher. Et qu’il y a eu des erreurs administratives qui ont été commises », a souligné Koné Katinan.
L’accueil chaleureux que le gouvernement avec à sa tête le président de la République Alassane Ouattara a réservé aux 49 soldats «même si c’était la nuit, ne peut pas cacher les points d’ombre de cette affaire », a-t-il poursuivi.
Selon l’ex-ministre du Budget de Laurent Gbagbo, les erreurs administratives de ce genre qui débouchent sur l’emprisonnement des militaires, « ça s’explique, se demandant qui les aurait commises et quelles ont été les sanctions requises contre cette personne ».
Quelque 49 soldats ivoiriens, partis pour une mission de sécurisation ont été taxés de mercenaires et arrêtés à Bamako le 10 juillet 2022. Trois d'entre eux ont été libérés début septembre.
Jugés et condamnés le 30 décembre 2022 à 20 années pour certains et la peine de mort pour d'autres, les 49 soldats ivoiriens ont été graciés, puis libérés avant de regagner la Côte d'Ivoire samedi le 7 janvier 2023.
DNG/ls/Top News Africa
Publié le jeudi 12 janvier 2023