Cette rupture intervient après une dégradation des relations entre Niamey et l’organisation francophone à la suite du coup d’État du 26 juillet 2023. Ce putsch, mené par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), avait conduit à la suspension du Niger des instances de l’OIF en décembre de la même année.
L’organisation avait alors condamné la prise de pouvoir militaire et exigé la libération du président déchu Mohamed Bazoum, imposant une exclusion des représentants nigériens de ses réunions officielles et suspendant la plupart des programmes de coopération.
Interrogée lundi soir sur cette décision par TV5, la porte-parole de l’OIF, Oria Vande Weghe, a exprimé son regret tout en affirmant que "la main a toujours été tendue" envers le Niger.
"C'est une situation qu'on déplore mais qu'on respecte. Le Niger a écrit à la France, qui nous a répercuté l'information. Nous n'allons pas tourner le dos aux Nigériens qui ne peuvent pas changer de langue (…) ", a-t-elle déclaré.
Ce retrait marque une nouvelle étape dans le repositionnement diplomatique du Niger, qui a déjà rompu plusieurs accords avec ses partenaires occidentaux et renforcé ses liens avec d’autres alliances internationales.
MD/Top News Africa
Publié le lundi 17 mars 2025