Dans une déclaration publiée ce vendredi 28 mars, consultée par l'agence de presse Top News Africa, l’institution dénonce des pratiques irrégulières et exhorte les autorités à agir pour éviter une détérioration du climat social.
Selon le CNDH, la gestion du foncier en Côte d’Ivoire est marquée par une multiplication des litiges, alimentés par des transactions opaques, des conflits d’attribution et des pratiques de spoliation.
L’institution pointe du doigt des abus impliquant certains acteurs publics et privés, qui favorisent une insécurité foncière grandissante.
"Le foncier demeure l’un des principaux foyers de tensions en Côte d’Ivoire. Il est impératif que les autorités renforcent la transparence et la régulation pour éviter une crise aux conséquences graves", a déclaré Namizata Sangaré, présidente du CNDH.
Face à cette situation, le CNDH appelle les pouvoirs publics à renforcer les mécanismes de contrôle et d’arbitrage pour prévenir les conflits liés à la propriété des terres.
L’organisme insiste sur la nécessité d’une application rigoureuse des lois en vigueur et d’une sensibilisation accrue des populations sur leurs droits en matière foncière.
Par ailleurs, le CNDH met en garde contre l’implication de certains médias dans la propagation d’informations biaisées ou inexactes, susceptibles d’exacerber les tensions.
L’institution exhorte les professionnels de l’information à faire preuve de rigueur et de responsabilité dans le traitement des dossiers fonciers.
Alors que la Côte d’Ivoire se prépare aux échéances électorales d’octobre 2025, le CNDH réaffirme son engagement à suivre de près l’évolution de la situation et à accompagner les autorités dans la préservation de la paix sociale.
MD/Top News Africa
Publié le vendredi 28 mars 2025