C’est la principale décision à l’issue d’une réunion tripartite qui a réuni, le jeudi 9 février 2022 à Ouagadougou, la capitale burkinabè, les ministres des affaires étrangères de ces trois pays de l’Afrique de l’ouest que sont Olivia Rouamba (Burkina), Abdoulaye Diop (Mali) et Morissanda Kouyaté (Guinée).
‘’Ces sanctions touchent des populations déjà meurtries par l'insécurité et les instabilités politiques, privent la Cédéao et l'UA de la contribution des trois pays nécessaire pour relever les défis majeurs, et portent atteinte à la solidarité sous régionale et africaine qui constitue le principe cardinal de l'intégration, de la coopération régionale et continentale", informe la ministre des Affaires étrangères burkinabè, Olivia Rouamba, dans une déclaration lue à l’issue de la rencontre.
Aussi, les trois chefs de diplomatie en appellent "à un appui technique et financier concret et conséquent aux efforts de sécurisation et à accompagner le processus de retour à un ordre constitutionnel", ajoute Mme Rouamba.
Au plan sécuritaire, et dans le cadre de la lutte contre l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne, ils ont noté ‘’la nécessité de conjuguer leurs efforts et ceux des pays de la sous-région et de la région pour faire face à ce fléau", en invitant "à une mise en cohérence des actions au niveau régional, sur la base des efforts bilatéraux déjà mis en œuvre".
Ils déplorent "les sanctions imposées de façon mécanique qui ne tiennent pas compte des causes profondes et complexes des changements politiques", conclut le communiqué.
La rencontre de Ouagadougou est intervenue deux jours après la visite mardi au Mali du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a promis son aide "à la région sahélo-saharienne et même aux pays riverains du Golfe de Guinée".
Le Burkina, le Mali et la Guinée avaient été suspendus des deux organisations après les prises de pouvoir successives par des militaires en 2020, 2021 et 2022, rappelle-t-on .
‘’Ces sanctions touchent des populations déjà meurtries par l'insécurité et les instabilités politiques, privent la Cédéao et l'UA de la contribution des trois pays nécessaire pour relever les défis majeurs, et portent atteinte à la solidarité sous régionale et africaine qui constitue le principe cardinal de l'intégration, de la coopération régionale et continentale", informe la ministre des Affaires étrangères burkinabè, Olivia Rouamba, dans une déclaration lue à l’issue de la rencontre.
Aussi, les trois chefs de diplomatie en appellent "à un appui technique et financier concret et conséquent aux efforts de sécurisation et à accompagner le processus de retour à un ordre constitutionnel", ajoute Mme Rouamba.
Au plan sécuritaire, et dans le cadre de la lutte contre l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne, ils ont noté ‘’la nécessité de conjuguer leurs efforts et ceux des pays de la sous-région et de la région pour faire face à ce fléau", en invitant "à une mise en cohérence des actions au niveau régional, sur la base des efforts bilatéraux déjà mis en œuvre".
Ils déplorent "les sanctions imposées de façon mécanique qui ne tiennent pas compte des causes profondes et complexes des changements politiques", conclut le communiqué.
La rencontre de Ouagadougou est intervenue deux jours après la visite mardi au Mali du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a promis son aide "à la région sahélo-saharienne et même aux pays riverains du Golfe de Guinée".
Le Burkina, le Mali et la Guinée avaient été suspendus des deux organisations après les prises de pouvoir successives par des militaires en 2020, 2021 et 2022, rappelle-t-on .
HS/ls/Top News Africa
Publié le vendredi 10 février 2023