"La paix est revenue parce que celui qui la troublait ne la trouble plus", a déclaré l’ancien président ivoirien, lors d’une cérémonie d’échange de vœux au siège de son parti.
Toutefois, M. Gbagbo a souligné que cette paix doit être accompagnée d’un renforcement des libertés démocratiques.
Il a dénoncé la persistance de pratiques qu’il considère contraires à la démocratie, citant les cas de Damana Adia Pickass, vice-président du Conseil stratégique et politique (CSP) du PPA-CI, et de Justin Koua, toujours confrontés à des poursuites judiciaires.
"Tout homme qui exprime une idée, même si cette idée dérange quelqu’un d’autre, moi, je le défends", a-t-il affirmé.
L’ex-président ivoirien a également interpellé les autorités sur la détention de deux officiers militaires : Anselme Séka Yapo, un commandant de la gendarmerie nationale et un sergent dont il n'a pas dévoilé l'identité.
"Aujourd’hui, beaucoup d’officiers qui étaient en prison sont sortis, mais il en reste deux. Steve Beko, le Mauritanien, il fait quoi en prison ? », s’est-il interrogé.
Pour M. Gbagbo, le retour à la paix ne saurait être complet sans une justice équitable et une protection des libertés fondamentales.
MD/Top News Africa
Publié le jeudi 23 janvier 2025