Une peine assortie d'une période de sûreté de 30 ans et la requalification des faits en ''crimes contre l'humanité par meurtres, assassinats, torture, séquestration et viols'', a ajouté le magistrat Alghassimou Diallo.
Dans son réquisitoire, il a rappelé que ce pays "est une famille et qu'aucun Guinéen n'est supérieur à l'autre''. C'est pourquoi il a demandé une période de sûreté de 30 ans plus la requalification des faits.
Moussa Tiegboro Camara, l’ancien patron de l’anti-drogue, Abdoulaye Cherif Diaby, ex-ministre de la santé, Marcel Guilavogui, le protégé de Dadis à l’époque des faits, Blaise Goumou, gendarme membre de l’anti-drogue, Claude Pivi, l’ancien ministre de la sécurité présidentielle et actuellement en cavale, tous doivent être condamnés, selon le procureur, à la même peine que Dadis Camara.
Les massacres du 28 septembre 2009 font suite à une manifestation de partisans de l'opposition guinéenne au stade du 28 septembre de Conakry contre la volonté du chef de la junte militaire au pouvoir, Moussa Dadis Camara, de se présenter à l'élection présidentielle de 2010. Cette manifestation a été réprimée dans le sang par l'armée.
Au moins 156 personnes avaient été tuées ''par balle, au couteau, à la machette ou à la baïonnette'', et plus d’une centaine de ''femmes violées'', selon le rapport d'une commission d'enquête internationale mandatée par l'ONU, rappelle-t-on.
Dans son réquisitoire, il a rappelé que ce pays "est une famille et qu'aucun Guinéen n'est supérieur à l'autre''. C'est pourquoi il a demandé une période de sûreté de 30 ans plus la requalification des faits.
Moussa Tiegboro Camara, l’ancien patron de l’anti-drogue, Abdoulaye Cherif Diaby, ex-ministre de la santé, Marcel Guilavogui, le protégé de Dadis à l’époque des faits, Blaise Goumou, gendarme membre de l’anti-drogue, Claude Pivi, l’ancien ministre de la sécurité présidentielle et actuellement en cavale, tous doivent être condamnés, selon le procureur, à la même peine que Dadis Camara.
Les massacres du 28 septembre 2009 font suite à une manifestation de partisans de l'opposition guinéenne au stade du 28 septembre de Conakry contre la volonté du chef de la junte militaire au pouvoir, Moussa Dadis Camara, de se présenter à l'élection présidentielle de 2010. Cette manifestation a été réprimée dans le sang par l'armée.
Au moins 156 personnes avaient été tuées ''par balle, au couteau, à la machette ou à la baïonnette'', et plus d’une centaine de ''femmes violées'', selon le rapport d'une commission d'enquête internationale mandatée par l'ONU, rappelle-t-on.
HS/Top News Africa
Publié le jeudi 23 mai 2024