M. Gbagbo a fait cette dénonciation à Bayota, dans le département de Gagnoa (Centre-Ouest ivoirien) où il a entamé une visite.
‘’Je n’aime pas les coups d’Etat militaires ainsi que les coups d’Etat civils. Modifier la constitution pour briguer un troisième mandat, à l’issue des deux premiers recommandés, est un coup d’Etat civil’’, a soutenu l’ex-pensionnaire de la Cour pénale internationale (CPI) devant la population sortie massivement pour l’accueillir et l’écouter.
Dans la foulée, M. Gbagbo qui dirige le Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (PPACI), le parti politique qu’il a crée à son retour de la CPI, a souligné que ‘’la manière de faire la politique en Côte d’ivoire amène des combats’’.
‘’Le problème de la Côte d’Ivoire n’est pas ethnique, mais plutôt de parti politique’’, a-t-il estimé, en ajoutant que ‘’j’ai des amis Dioula (ndlr, ethnie du nord ivoirien) que je ne vais jamais oublier’’.
Prétextant de cette visite, il a salué les mémoires des colonels Dagrou Loula et Dali Oblé, fils du canton Nekedi (Bayota), assassinés dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, aux premières heures de la rébellion ivoirienne.
DNG/ls/Top News Africa
Publié le samedi 28 janvier 2023