Il s’agit de Michel Barnier, ancien commissaire européen, plusieurs fois ministre dans différents gouvernements, notamment sous l’ancien président Jacques Chirac. Il a été chargé par Emmanuel Macron de « constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays ».
Il a donc fallu près de 60 jours et d’interminables consultations pour que le président Macron parvienne à trouver la personnalité capable de prendre la suite de Gabriel Attal à Matignon.
Lors de la cérémonie de passation avec son prédécesseur, Gabriel Attal, le nouveau Premier ministre Michel Barnier a promis «des changements et des ruptures».
Il a donc fallu près de 60 jours et d’interminables consultations pour que le président Macron parvienne à trouver la personnalité capable de prendre la suite de Gabriel Attal à Matignon.
Lors de la cérémonie de passation avec son prédécesseur, Gabriel Attal, le nouveau Premier ministre Michel Barnier a promis «des changements et des ruptures».
« Cette nomination intervient après un cycle inédit de consultations au cours duquel, conformément à son devoir constitutionnel, le président s'est assuré que le Premier ministre et le gouvernement à venir réuniraient les conditions pour être les plus stables possibles et se donner les chances de rassembler le plus largement », précise l’Elysée.
En quête d’un nouveau locataire à Matignon, après la démission de Gabriel Attal le 16 juillet 2024, suite au deuxième tour des législatives anticipées, marquées par un chamboulement à l’Assemblée nationale, le président français misait sur Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve.
Mais, le choix de l’un ou l’autre des deux personnalités risquait de conduire à un blocage, tant le nouveau front de gauche ou le Rassemblement national menaçait de voter une motion de censure à leur encontre. Pour éviter ce scenario catastrophe, Emmanuel Macron a donc finalement opté pour Michel Barnier, qui paraît moins clivant.
« Nous avons posé un certain nombre de conditions, la première étant d'avoir un Premier ministre qui soit respectueux des électeurs du RN (...) je pense que M. Barnier correspond à ce critère. Pour le reste, sur les sujets de fond, nous attendrons de voir quel est le discours de politique générale de M. Barnier et la manière dont il mène les compromis qui sont nécessaires sur le budget à venir », a commenté Marine Le Pen, selon Radio France internationale.
En quête d’un nouveau locataire à Matignon, après la démission de Gabriel Attal le 16 juillet 2024, suite au deuxième tour des législatives anticipées, marquées par un chamboulement à l’Assemblée nationale, le président français misait sur Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve.
Mais, le choix de l’un ou l’autre des deux personnalités risquait de conduire à un blocage, tant le nouveau front de gauche ou le Rassemblement national menaçait de voter une motion de censure à leur encontre. Pour éviter ce scenario catastrophe, Emmanuel Macron a donc finalement opté pour Michel Barnier, qui paraît moins clivant.
« Nous avons posé un certain nombre de conditions, la première étant d'avoir un Premier ministre qui soit respectueux des électeurs du RN (...) je pense que M. Barnier correspond à ce critère. Pour le reste, sur les sujets de fond, nous attendrons de voir quel est le discours de politique générale de M. Barnier et la manière dont il mène les compromis qui sont nécessaires sur le budget à venir », a commenté Marine Le Pen, selon Radio France internationale.
MD/Top News Africa
Publié le jeudi 5 septembre 2024