Selon un communiqué transmis vendredi à l’agence de presse Top News Africa, l’activité a été organisée par le ministère de la Justice et des droits de l’Homme, à travers sa Direction des droits de l’Homme, avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme - Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest (HCDH-BRAO) et du Programme des Nations Unies pour le Développement.
La rencontre de deux jours à laquelle ont pris part près de quarante personnes représentant un échantillon représentatif des différentes parties prenantes aussi bien des institutions étatiques, du secteur privé que des acteurs de la presse, vise à vulgariser les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme.
Dans son allocution d’ouverture, M ; Bernard Kouassi, directeur de Cabinet du ministre de la Justice et des droits de l’Homme a rappelé le lien entre le développement et les droits de l’Homme.
« Les droits de l'Homme sont au cœur des trois dimensions du développement durable - sociale, environnementale et économique - et sont donc indispensables à la réalisation du développement durable, lequel profitera autant aux entreprises, aux populations qu’à l’Etat », a-t-il souligné.
« La mise en œuvre des Principes Directeurs des Nations Unies relatifs aux Entreprises et aux droits de l’Homme, nous projette donc dans la perspective de la création d’un salutaire cercle vertueux », a ajouté le directeur de cabinet.
M. Carol Flore-Smereczniak, Représentante Résidente du PNUD, a rappelé, au nom du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies pour le développement, la nécessité pour la Côte d'Ivoire d'adresser les questions liées aux entreprises et aux droits de l'homme conformément aux recommandations des mécanismes des Nations Unies.
Elle a salué l’organisation de cet atelier qui est un élément clé de la mise en œuvre du Plan national des droits de l'Homme, et marque une étape significative vers le respect des engagements internationaux de la Côte d'Ivoire en matière de droits de l'homme dans le contexte des entreprises.
L’adoption de cet instrument juridique marque un tournant décisif dans la responsabilisation de l’ensemble des acteurs économiques, privés et publics, concernant l’impact de leurs activités sur les droits de l’Homme.
Les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme fournissent un cadre de référence conceptuel et un langage commun utilisés par les parties prenantes travaillant à l’intersection des sujets relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme. Ce cadre s’applique à la fois aux Etats et aux entreprises et précise leurs devoirs et responsabilités respectifs en ce qui concerne la prévention et le traitement des risques que peuvent présenter les activités des entreprises pour les droits de l’Homme.
En effet depuis la rencontre régionale de Dakar de 2022, les Etats de la région sont encouragés à adopter des stratégies de mise en œuvre des principes directeurs évoquent.
Dans cette dynamique, l’Etat de Côte d’Ivoire entend renforcer les actions visant à permettre à toutes les parties prenantes de s’approprier davantage les instruments juridiques pertinents en lien avec la thématique, en accord avec sa Constitution qui l’oblige à passer à l’action en son article 28 alinéa 1 disposant que « l’Etat s’engage à respecter la Constitution, les Droits de l’Homme et les libertés publiques. Il veille à les faire connaître et à les diffuser au sein de la population ».
Les travaux de cet atelier de Grand-Bassam s’est achevé ce vendredi.
SMAS/Top News Africa
Publié le vendredi 4 août 2023