Dans une saisine de la Cour constitutionnelle en date du 6 février 2025, Mathieu Accrombessi, président de Réveil d'Afrique dénonce ''une atteinte au droit à la défense'' lors du procès tenu devant la CRIET.
M. Accrombessi explique dans sa requête que les accusés n’ont pas bénéficié d’un procès équitable, en raison de l’absence de leurs avocats au moment des débats.
Les conseils d’Olivier Boko et Oswald Homéky, contestant ''la composition " de la Cour, s’étaient déconstitués, dénonçant une ''partialité'' présumée des juges.
Pour l’ONG Réveil d’Afrique, cette situation constitue une violation flagrante de l’article 17 de la Constitution béninoise qui garantit à tout accusé les conditions nécessaires à sa libre défense, lit-on dans la requête consultée par l’agence de presse Top News Africa, ce lundi 10 février sur la page Meta de l'ONG.
Par conséquent, se basant sur l’article 114 de la Constitution béninoise, le requérant demande à la Cour constitutionnelle de ''reconnaître cette violation des droits fondamentaux et d’ordonner la reprise du procès, afin d’assurer une défense équitable aux condamnés''.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme de Cotonou avait condamné à 20 ans de prison, l'homme d'affaires Olivier Boko, l'ex-ministre des sports du Bénin, Oswald Homeky et Rock Niéri, directeur de société, reconnus coupables des faits de "complot contre l'autorité de l'Etat".
En outre, ils sont, également, condamnés à verser, solidairement, 4,5 milliards FCFA au titre de préjudices de l'Etat.
HS/Top News Africa
Publié le lundi 10 février 2025