Réunies ce mardi à Abidjan, elles ont interpellé le gouvernement ivoirien sur la nécessité d'une réponse immédiate pour garantir la prise en charge des malades et la continuité des services de santé.
"La suspension de l'aide américaine au développement fragilise les acteurs de lutte contre le VIH/SIDA. Le gel de cette aide représente une menace grave sur la santé publique en Côte d'Ivoire. Pour éviter une catastrophe humanitaire, nous demandons au gouvernement ivoirien d'agir immédiatement", a déclaré Gisèle Tataléa, porte-parole de la plateforme des organisations ivoiriennes de lutte contre les pandémies.
Les ONG exigent notamment la mise en place d'un plan de contingence incluant le volet communautaire, afin d'assurer la continuité des soins. Elles appellent également à garantir l'approvisionnement en médicaments essentiels, notamment les antirétroviraux (ARV), ainsi qu'à identifier les besoins immédiats en intrants.
"Nous disons merci au gouvernement américain pour l'aide apportée jusque-là. A présent, nous comptons sur le gouvernement ivoirien pour prendre des mesures immédiates et efficaces pour protéger la vie des populations", a ajouté Mme Tataléa.
Outre l'exécutif, les acteurs de la lutte contre les pandémies en appellent également au secteur privé pour assurer un financement alternatif.
"Notre idée, c'est de nous tourner vers le secteur privé (...) Nous pensons que jusque-là, le gouvernement n'a pas encore entendu notre cri du cœur. La situation est urgente et sérieuse", a affirmé Israël Ganhoué de l'ONG RAP+.
Pour Dr Madiarra Offia Coulibaly, d'Alliance Côte d'Ivoire, cette crise met en lumière la trop grande dépendance du pays vis-à-vis des financements extérieurs.
"Nous souhaitons un financement plus accru de la partie nationale pour la réponse au VIH, à la tuberculose et au paludisme. La contribution des partenaires extérieurs est indispensable, mais il faut réfléchir à accroitre le financement domestique. Il y a le secteur privé, sans doute pas suffisamment exploré, et diverses formes de financement de l'Etat qui doivent être étudiées", a-t-elle préconisé.
Face à cette alerte des ONG, le gouvernement ivoirien n'a pas encore réagi officiellement. Toutefois, les acteurs de la lutte contre les pandémies restent mobilisés et attendent des mesures concrètes pour éviter une crise sanitaire majeure.
"La suspension de l'aide américaine au développement fragilise les acteurs de lutte contre le VIH/SIDA. Le gel de cette aide représente une menace grave sur la santé publique en Côte d'Ivoire. Pour éviter une catastrophe humanitaire, nous demandons au gouvernement ivoirien d'agir immédiatement", a déclaré Gisèle Tataléa, porte-parole de la plateforme des organisations ivoiriennes de lutte contre les pandémies.
Les ONG exigent notamment la mise en place d'un plan de contingence incluant le volet communautaire, afin d'assurer la continuité des soins. Elles appellent également à garantir l'approvisionnement en médicaments essentiels, notamment les antirétroviraux (ARV), ainsi qu'à identifier les besoins immédiats en intrants.
"Nous disons merci au gouvernement américain pour l'aide apportée jusque-là. A présent, nous comptons sur le gouvernement ivoirien pour prendre des mesures immédiates et efficaces pour protéger la vie des populations", a ajouté Mme Tataléa.
Outre l'exécutif, les acteurs de la lutte contre les pandémies en appellent également au secteur privé pour assurer un financement alternatif.
"Notre idée, c'est de nous tourner vers le secteur privé (...) Nous pensons que jusque-là, le gouvernement n'a pas encore entendu notre cri du cœur. La situation est urgente et sérieuse", a affirmé Israël Ganhoué de l'ONG RAP+.
Pour Dr Madiarra Offia Coulibaly, d'Alliance Côte d'Ivoire, cette crise met en lumière la trop grande dépendance du pays vis-à-vis des financements extérieurs.
"Nous souhaitons un financement plus accru de la partie nationale pour la réponse au VIH, à la tuberculose et au paludisme. La contribution des partenaires extérieurs est indispensable, mais il faut réfléchir à accroitre le financement domestique. Il y a le secteur privé, sans doute pas suffisamment exploré, et diverses formes de financement de l'Etat qui doivent être étudiées", a-t-elle préconisé.
Face à cette alerte des ONG, le gouvernement ivoirien n'a pas encore réagi officiellement. Toutefois, les acteurs de la lutte contre les pandémies restent mobilisés et attendent des mesures concrètes pour éviter une crise sanitaire majeure.
MD/Top News Africa
Publié le mercredi 5 mars 2025