Au regard du changement climatique, le monde entier a jugé nécessaire de mettre en place l'initiative appelée "action climatique pour l'emploi" et de cette initiative est né le projet "la dimension sociale de la transition écologique".
"Nous sommes dans une logique de changement de paradigme dans la production des richesses et ce projet inculque aux employeurs que nous devons produire les richesses tout en faisant en sorte que l'emploi ne détruise pas l'environnement", a expliqué N'Goran Koffi Marcos, le coordinateur national du projet +la dimension sociale de la transition écologique+ pour le compte de l'OIT.
Au terme de cet atelier, le collège des employeurs avec à sa tête Soro Souleymane, président du Réseau ivoirien de gestion des ressources humaines (RIGRH), a formulé une dizaine de recommandations à soumettre à l'État de Côte d'Ivoire pour faciliter cette transition écologique, rapporte une note d’information transmise à l’agence de presse Top News Africa, mardi.
Parmi ces recommandations, figurent la mise en place des mesures incitatives fiscales en faveur de la transition écologique juste et la mise en place d'un fonds de garantie pour la gestion des risques catastrophiques naturels qui sera un appui à la résilience des entreprises en cas de catastrophes naturelles liées au changement climatique.
Il y a également, la mise en place d'un fonds cogéré par l'État et le secteur privé, dédié à la prise en charge des sinistres liés aux catastrophes naturelles, et la création des formations complémentaires qualifiantes pour booster le capital humain.
Les employeurs ont suggéré l'intégration dans les programmes de formation scolaire au primaire, secondaire et au supérieur, les métiers verts, ce qui permettra d'agir en amont.
DNG/ls/Top News Africa
Publié le mardi 8 novembre 2022