Globalement, selon Sayndou Bakayoko, Président de la Cellule communication du Commissariat du Hadj, le processus se passe bien, en dépit de quelques petites difficultés enregistrées dès l'entame mais très vite circonscrites.
Cependant, ‘'nous demandons de la patience aux candidats qui ont leurs dossiers en cours de traitement. La commission s'attèle à les satisfaire du mieux que possible. Et surtout d'éviter de cacher leurs pathologies'', alerte M. Bakayoko pendant cette étape de la visite médicale en cours.
Il explique que le principe de la visite médicale vise à connaître le profil sanitaire du candidat au Hadj pour mieux " le prendre en charge".
''S'il est par exemple diabétique, on sait quelles mesures prendre pour son régime. Donc, avec la visite médicale, on a tous les antécédents du candidat au Hadj'', souligne-t-il dans un entretien à l’agence de presse Top News Africa.
Dans le cas où il présente des signes d'une quelconque pathologie, ''on lui dit clairement qu'il est dans les conditions de santé qui ne lui permettent pas d'effectuer le Hadj qui est un voyage d'endurance. S'il s'entête à y aller, en ce moment-là, la Commission décline sa responsabilité'' , fait remarquer Sayndou Bakayoko insistant sur "l'importance" de la visite médicale.
Pendant que se poursuit la visite médicale, l'opération de prise des empreintes biométriques, momentanément, suspendue, mardi 11 février, pour des raisons de dysfonctionnement sur l'application saoudienne Saudi Visa Bio, a repris, ce jeudi 13 février, sur l'ensemble des centres de collecte des données biométriques.
''Après l'identification des 7000 pèlerins du contingent étatique, bientôt s'ouvrira celle des 3000 réservés au quota du privé avec le même processus à savoir d'identification en ligne, la visite médicale et le paiement qui se fait au Trésor pour les candidats de l'Etat et dans un fonds séquestre pour les privés'', souligne M. Bakayoko.
En Côte d’Ivoire, ''le coût du Hadj reste maintenu à 3 250 000 FCFA pour les candidats du contingent étatique'', souligne le Président de la Cellule communication du Commissariat du Hadj.
Le premier départ pour la Terre Sainte est prévu pour le 17 mai 2025. ''Nous sommes dans la gestion des cas individuels, la programmation des départs, la prise des empreintes biométriques…'', conclut Sayndou Bakayoko.
Chaque année, des millions de personnes convergent en Arabie Saoudite pour l’accomplissement du Hadj, le cinquième pilier de l’Islam.
HS/Top News Africa
Publié le jeudi 13 février 2025