Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un "retrait concerté et organisé" des forces françaises du territoire ivoirien. Le chef de l’État a salué cette étape comme un jalon significatif de l’affirmation de la souveraineté nationale, tout en soulignant les avancées réalisées en matière de modernisation des forces armées nationales.
"2024 nous a permis d’enregistrer des avancées importantes dans un contexte sous-régional difficile", a déclaré le président Ouattara. Il a évoqué les efforts du gouvernement pour préserver la paix, qu’il a qualifiée de "valeur cardinale", et pour renforcer la dynamique de développement du pays.
Faisant l’éloge de l’armée ivoirienne, M. Ouattara a rappelé les progrès accomplis dans sa modernisation, illustrant ainsi la volonté de la Côte d’Ivoire de prendre en main sa sécurité nationale.
Le départ des forces françaises, prévu de manière progressive, marque une nouvelle ère dans les relations entre Paris et Abidjan.
Cette coopération, fondée sur des décennies de présence militaire, évoluera désormais vers des partenariats stratégiques basés sur la formation et l’assistance technique, selon des sources proches de la présidence contactées par l’agence de presse Top News Africa.
Le 43e BIMA, symbole de la coopération militaire franco-ivoirienne depuis des années, sera ainsi transféré sous commandement ivoirien. Le choix du nom du général Ouattara Thomas d’Aquin, figure emblématique de l’histoire militaire ivoirienne, traduit la volonté du gouvernement de célébrer le patrimoine national.
MD
MD/Top News Africa
Publié le mardi 31 décembre 2025