Cette démarche intervient dans un contexte de contestation judiciaire croissante autour de sa participation à l’élection présidentielle prévue le 25 octobre 2025.
Selon une déclaration rendue publique par le parti ce mercredi 4 juin 2025, l’ancien ministre ivoirien et ex-directeur général de Credit Suisse estime que ses droits civils et politiques ont été « sévèrement limités » par plusieurs décisions récentes de tribunaux ivoiriens.
Faute de recours internes effectifs, M. Thiam a choisi de porter l’affaire à l’échelle internationale, s’appuyant sur la ratification par la Côte d’Ivoire du Protocole facultatif au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, intervenue le 5 mars 1997.
Le PDCI-RDA affirme que cette action est conforme à la Constitution ivoirienne, notamment à son article 123, qui consacre la primauté des traités régulièrement ratifiés.
Le parti invite par ailleurs ses militants, ainsi que l’ensemble des citoyens ivoiriens, à demeurer mobilisés autour de la candidature de Cheick Tidjane Thiam, présenté comme le porteur d’un projet de transformation profonde de la Côte d’Ivoire.
Dans le même communiqué, le PDCI-RDA renouvelle son appel à la communauté internationale pour garantir l’organisation d’un scrutin « juste, inclusif, transparent et sans discrimination » en octobre prochain.
Le parti met en garde contre les risques d’effondrement des fondements démocratiques du pays si une telle élection venait à être compromise.
Le PDCI-RDA réaffirme enfin son attachement au dialogue politique, qu’il souhaite « franc et sincère », dans le respect des droits fondamentaux des citoyens.
BC/Top News Africa
Publié le mercredi 4 juin 2025