Lors du compte-rendu du Conseil des ministres, ce mercredi 12 mars 2023, suivi par un journaliste de l’agence de presse Top News Africa, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a rejeté les accusations selon lesquelles le parti au pouvoir tiendrait des "discours guerriers".
"Je n’ai pas entendu de discours guerriers venant du parti au pouvoir. Ce que j’entends, ce sont des discours de menace venant d’une certaine opposition qui veut mettre en cause l’organisation des prochaines élections", a-t-il déclaré.
Le ministre a appelé à une approche factuelle du climat politique actuel. "Je ne me souviens pas avoir entendu un membre du parti au pouvoir menacer qui que ce soit. Par contre, ceux qui menacent, qui posent des conditions à la tenue des élections, on les connaît, on les entend, on les lit", a-t-il affirmé.
Rappelant les crises passées qui ont marqué le pays, notamment la rébellion de 2002 et la crise postélectorale de 2010-2011, Amadou Coulibaly a insisté sur l'aspiration des Ivoiriens à la paix.
"Les Ivoiriens ont beaucoup souffert. Ils ne veulent plus revivre ces moments de violences extrêmes. Ils aspirent à la paix et à l’union nationale", a-t-il souligné.
Il a également mis en avant le changement générationnel au sein de la population ivoirienne, précisant que 75% des habitants ont moins de 35 ans.
"Ceux qui ont aujourd’hui 25 ans sont nés en 2000 et n’ont pas connu ces périodes de violence. Ils n’ont aucune envie de les connaître. Pour eux, la Côte d’Ivoire est un pays en paix, en plein développement, avec des infrastructures modernes. C’est cela, l’héritage du président Alassane Ouattara", a-t-il indiqué.
Face aux tensions politiques croissantes, Amadou Coulibaly a appelé à un "aggiornamento" de certains acteurs, les exhortant à adopter une posture favorable à la stabilité du pays. "Je voudrais les encourager à faire leur aggiornamento et à adopter des attitudes de paix", a-t-il conclu.
MD/Top News Africa
Publié le mercredi 12 mars 2025