Ce Plan d’alerte, lancé par le ministre de l’Intérieur de l’intérieur et de la sécurité, le général Vagondo Diomandé, vise à faire face aux cas d’enlèvements ou de disparition de personnes, surtout des mineurs, sur l’ensemble du territoire national.
« Le Plan alerte enlèvement est un système national d’alerte permettant la diffusion sur l’ensemble du territoire d’un message d’alerte signalant l’enlèvement d’un enfant », a déclaré le ministre au siège de son département ministériel.
Selon lui, « le plan ‘’alerte enlèvement’’ vise à accélérer le recueil de renseignements, faciliter la résolution de l’enquête, compliquer la dissimulation des auteurs, porter secours à la victime, réduire le temps de séquestration ainsi qu’à améliorer la lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme ».
Il a poursuivi en expliquant que « le plan ‘’Alerte enlèvement’’ n’est déclenché que si les quatre critères suivants sont réunis : la victime est mineure ; il s’agit d’un enlèvement avéré ; la vie ou l’intégrité physique de la victime est en danger ; le procureur de la République est en possession d’informations dont la diffusion peut permettre de localiser l’enfant ou son ravisseur ».
Il a par ailleurs précisé que la procédure de déclenchement de ce plan. « Le procureur de la République prend la décision de déclencher le plan ‘’Alerte enlèvement’’ sur proposition des enquêteurs.
Il choisit le cadre d’enquête approprié et en confie l’exécution à un service spécialisé. Avec les enquêteurs, le procureur élabore le message d’alerte sur la base du modèle unique préalablement établi et il en confie la diffusion immédiate aux partenaires média », a clarifié le ministre.
« Le déclenchement du plan ‘’Alerte enlèvement’’ doit simultanément s’accompagner de la création d’une cellule de crise dirigées par le procureur de la République. Un négociateur spécialisé est également désigné pour épauler la famille et les proches de la victime et pour conduire les négociations avec les ravisseurs », a-t-il ajouté, se félicitant que « la Côte d’Ivoire est le premier pays Africain à avoir implémenté un tel dispositif de sécurité ».
« Dans le contexte de psychose d’enlèvement d’enfants dans notre pays, l’adoption de cet important outil de lutte contre ce phénomène dont la presse fait régulièrement écho, est d’une grande importance », a-t-il ajouté.
Ces dernières années, les disparitions de personnes sont devenues un phénomène préoccupant aussi bien à Abidjan, que dans les villes de l’intérieur du pays.
MD/Top News Africa
Publié le dimanche 22 septembre 2024