Les candidatures se dessinent, les stratégies s'affinent et les tensions se cristallisent, notamment au sein de l'opposition. Tandis que le pouvoir en place s'attelle à la défense de son bilan, la question de la participation ou non du président Alassane Ouattara au scrutin reste en suspens.
Alors que sa candidature est controversée en raison de sa double nationalité, le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Tidjane Thiam, a amorcé le processus de renonciation à la nationalité française.
Cependant, loin de clore le débat, cette annonce ouvre de nouvelles interrogations. « Ce processus durera combien de temps ? Sera-t-il achevé avant la présidentielle ? », interroge le journaliste et analyste politique André Silver Konan.
Dans son propre camp, la légitimité de sa candidature est contestée par Jean-Louis Billon, ancien ministre du Commerce, qui mène une campagne active.
En meeting ce samedi 8 février à Yopougon, il se présente comme l'homme fort du PDCI capable de défier le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) au pouvoir. Un duel à distance se profile donc entre les deux figures du parti.
De son côté, Laurent Gbagbo, président du Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI), intensifie ses activités politiques. Une semaine après une sortie remarquée à Adjamé-Village, où il a vivement critiqué la politique économique du gouvernement, il poursuit sa tournée ‘’Côcôcô’’ avec un meeting à Marcory, commune située dans le sud d'Abidjan.
Cependant, l'ancien président reste sous le coup d'une privation de ses droits civiques et politiques. Son principal combat demeure donc la levée de cette interdiction.
Exilé depuis 2019 et également inéligible, Guillaume Soro ne renonce pas à peser sur le débat politique. Depuis le 31 décembre 2024, il multiplie les réunions virtuelles avec ses partisans du mouvement dissous Générations et Peuples Solidaires (GPS). ‘’Je suis prêt à gouverner la Côte d'Ivoire’’, martèle-t-il régulièrement, cherchant à affirmer sa stature de leader en dépit de son absence du territoire national.
Dans cette dynamique, Simone Gbagbo s'affirme comme une candidate déclarée. L'ancienne Première dame, dans une interview diffusée sur sa page Facebook le 3 février 2025, justifie son ambition présidentielle en estimant que les objectifs fixés par le passé restent inachevés. ‘’Moi, je rêve d'une nation vraiment développée’’, affirme-t-elle, insistant sur la nécessité d'un renouvellement profond de la société ivoirienne.
Face à cette effervescence, le RHDP prépare sa réponse. Si certains cadres et une partie de la population appellent à une candidature d'Alassane Ouattara pour un quatrième mandat, le président reste évasif.
Lors d'une rencontre début janvier avec le corps diplomatique, il a mis en avant les performances économiques du pays sans dévoiler ses intentions. ‘’Le président est en forme et prêt à servir son pays’’, assure de son côté Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, en marge du conseil des ministres du 8 janvier 2025.
Avec une économie en croissance et un positionnement renforcé sur la scène régionale, le parti au pouvoir mise sur son bilan pour convaincre. Reste à savoir si Alassane Ouattara choisira de briguer un nouveau mandat ou s'il laissera place à un dauphin.
Alors que l'échiquier politique se redessine, la campagne présidentielle s'annonce déjà sous haute tension. Entre batailles internes, stratégies d'opposition et incertitudes sur la candidature du président sortant, la Côte d'Ivoire entre dans une période charnière, dont l'issue reste incertaine.
Alors que sa candidature est controversée en raison de sa double nationalité, le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Tidjane Thiam, a amorcé le processus de renonciation à la nationalité française.
Cependant, loin de clore le débat, cette annonce ouvre de nouvelles interrogations. « Ce processus durera combien de temps ? Sera-t-il achevé avant la présidentielle ? », interroge le journaliste et analyste politique André Silver Konan.
Dans son propre camp, la légitimité de sa candidature est contestée par Jean-Louis Billon, ancien ministre du Commerce, qui mène une campagne active.
En meeting ce samedi 8 février à Yopougon, il se présente comme l'homme fort du PDCI capable de défier le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) au pouvoir. Un duel à distance se profile donc entre les deux figures du parti.
De son côté, Laurent Gbagbo, président du Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI), intensifie ses activités politiques. Une semaine après une sortie remarquée à Adjamé-Village, où il a vivement critiqué la politique économique du gouvernement, il poursuit sa tournée ‘’Côcôcô’’ avec un meeting à Marcory, commune située dans le sud d'Abidjan.
Cependant, l'ancien président reste sous le coup d'une privation de ses droits civiques et politiques. Son principal combat demeure donc la levée de cette interdiction.
Exilé depuis 2019 et également inéligible, Guillaume Soro ne renonce pas à peser sur le débat politique. Depuis le 31 décembre 2024, il multiplie les réunions virtuelles avec ses partisans du mouvement dissous Générations et Peuples Solidaires (GPS). ‘’Je suis prêt à gouverner la Côte d'Ivoire’’, martèle-t-il régulièrement, cherchant à affirmer sa stature de leader en dépit de son absence du territoire national.
Dans cette dynamique, Simone Gbagbo s'affirme comme une candidate déclarée. L'ancienne Première dame, dans une interview diffusée sur sa page Facebook le 3 février 2025, justifie son ambition présidentielle en estimant que les objectifs fixés par le passé restent inachevés. ‘’Moi, je rêve d'une nation vraiment développée’’, affirme-t-elle, insistant sur la nécessité d'un renouvellement profond de la société ivoirienne.
Face à cette effervescence, le RHDP prépare sa réponse. Si certains cadres et une partie de la population appellent à une candidature d'Alassane Ouattara pour un quatrième mandat, le président reste évasif.
Lors d'une rencontre début janvier avec le corps diplomatique, il a mis en avant les performances économiques du pays sans dévoiler ses intentions. ‘’Le président est en forme et prêt à servir son pays’’, assure de son côté Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, en marge du conseil des ministres du 8 janvier 2025.
Avec une économie en croissance et un positionnement renforcé sur la scène régionale, le parti au pouvoir mise sur son bilan pour convaincre. Reste à savoir si Alassane Ouattara choisira de briguer un nouveau mandat ou s'il laissera place à un dauphin.
Alors que l'échiquier politique se redessine, la campagne présidentielle s'annonce déjà sous haute tension. Entre batailles internes, stratégies d'opposition et incertitudes sur la candidature du président sortant, la Côte d'Ivoire entre dans une période charnière, dont l'issue reste incertaine.
MD/Top News Africa
Publié le samedi 8 février 2025