L’ONG a dénoncé les récentes expulsions forcées à Gesco-Rivière, où des habitants ont perdu leurs maisons et leurs moyens de subsistance sans aucun préavis.
‘’Notre réaction, à travers un communiqué, a contribué à faire reculer un peu le gouvernement face à ce déguerpissement qui manquait par moment d’humanisme’’, a déclaré Hervé Kokou Delmas, directeur exécutif Amnesty International, section Côte d’Ivoire.
Toutefois, Amnesty International déplore l’absence de mesures de compensation pour les victimes et s’inquiète de la situation des populations vivant sur le périmètre aéroportuaire de Port-Bouët, qui seraient les prochaines à être expulsées.
‘’Personne n’évoque encore le sujet, alors que ces populations devraient être préparées et recasées ailleurs’’, a averti l’ONG, appelant les autorités à anticiper ces opérations dans le respect des droits des habitants.
Face aux tensions liées à la crise foncière en Côte d’Ivoire, Amnesty International a assuré qu’elle mène ses propres enquêtes avant toute déclaration officielle.
‘’Nous ne sommes pas muets, nous sommes en train de mener nos propres investigations. Amnesty International ne se dédit jamais, nous prenons le temps nécessaire pour mieux cerner le problème avant de nous prononcer’’, a expliqué le directeur exécutif de la section ivoirienne de l’organisation.
L’organisation a également réaffirmé son engagement pour la défense de l’environnement, annonçant qu’elle suit désormais de près les questions liées aux changements climatiques et à la protection de l’écosystème.
Amnesty International a salué le caractère progressiste de la Constitution ivoirienne, tout en soulignant les écarts entre les textes et leur mise en application. ‘’Il y a un grand fossé entre ce qui est prescrit et la réalité’’, a regretté Hervé Kokou Delmas.
À huit mois de l’élection présidentielle prévue en octobre 2025, Amnesty International se penchera également sur la réforme de la loi encadrant les associations, un sujet qui figurera dans son rapport annuel attendu en avril prochain.
‘’Notre réaction, à travers un communiqué, a contribué à faire reculer un peu le gouvernement face à ce déguerpissement qui manquait par moment d’humanisme’’, a déclaré Hervé Kokou Delmas, directeur exécutif Amnesty International, section Côte d’Ivoire.
Toutefois, Amnesty International déplore l’absence de mesures de compensation pour les victimes et s’inquiète de la situation des populations vivant sur le périmètre aéroportuaire de Port-Bouët, qui seraient les prochaines à être expulsées.
‘’Personne n’évoque encore le sujet, alors que ces populations devraient être préparées et recasées ailleurs’’, a averti l’ONG, appelant les autorités à anticiper ces opérations dans le respect des droits des habitants.
Face aux tensions liées à la crise foncière en Côte d’Ivoire, Amnesty International a assuré qu’elle mène ses propres enquêtes avant toute déclaration officielle.
‘’Nous ne sommes pas muets, nous sommes en train de mener nos propres investigations. Amnesty International ne se dédit jamais, nous prenons le temps nécessaire pour mieux cerner le problème avant de nous prononcer’’, a expliqué le directeur exécutif de la section ivoirienne de l’organisation.
L’organisation a également réaffirmé son engagement pour la défense de l’environnement, annonçant qu’elle suit désormais de près les questions liées aux changements climatiques et à la protection de l’écosystème.
Amnesty International a salué le caractère progressiste de la Constitution ivoirienne, tout en soulignant les écarts entre les textes et leur mise en application. ‘’Il y a un grand fossé entre ce qui est prescrit et la réalité’’, a regretté Hervé Kokou Delmas.
À huit mois de l’élection présidentielle prévue en octobre 2025, Amnesty International se penchera également sur la réforme de la loi encadrant les associations, un sujet qui figurera dans son rapport annuel attendu en avril prochain.
MD/Top News Africa
Publié le samedi 1 mars 2025