Selon l'un des panélistes, Israël Guebo, Journaliste, Entrepreneur et Manager des Médias, le patron de presse en ligne est responsable devant la loi "des commentaires haineux des internautes sous sa publication".
"Nous pouvons être poursuivis par la loi, s’il n’y a pas de modération des commentaires injurieux ou haineux des internautes sous notre publication. C’est pourquoi, toute entreprise de presse en ligne ou journaliste se doit de filtrer les commentaires des internautes‘’, a suggéré M.Guébo.
La technique de filtration des commentaires, selon lui, permet d’instaurer une bonne entente communautaire, ceux qui utilisent les plateformes pour des échanges constructifs, rappelant la modération manuelle, réactive, participative et automatique pour filtrer les différents commentaires.
"La modération sert à nous protéger contre des contenus inappropriés, à supprimer les discours haineux et les contenus offensants. Elle vise à superviser ou évaluer les commentaires des internautes", a-t-il insisté.
Pour éviter les commentaires haineux qui ont un impact négatif sur la vie des personnes indexées, "il faut une mise en place de politique de modération claire et nette avec des conditions générales d’utilisation en ciblant les mots clés qui peuvent être en contradiction avec notre ligne éditoriale et former les modérateurs de notre site Internet", a conseillé Israël Guebo.
Quant au deuxième panéliste, Alexandre Koné, Pocureur adjoint du Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, il a indiqué que les commentaires renfermant les injures, les diffamations sont constitutifs d’infractions au sens de la loi.
Selon le magistrat, l’auteur de l’article et le directeur de publication sont pénalement responsables mais ne font pas l’objet d’une détention. Toutefois, ils sont passibles de sanctions pécuniaires pour délits de presse dont les amendes varient de 1 à 5 millions pour diffamation ou offense au Chef de l’Etat et de 2 à 10 millions pour les injures, a indiqué le Procureur.
"Nous pouvons être poursuivis par la loi, s’il n’y a pas de modération des commentaires injurieux ou haineux des internautes sous notre publication. C’est pourquoi, toute entreprise de presse en ligne ou journaliste se doit de filtrer les commentaires des internautes‘’, a suggéré M.Guébo.
La technique de filtration des commentaires, selon lui, permet d’instaurer une bonne entente communautaire, ceux qui utilisent les plateformes pour des échanges constructifs, rappelant la modération manuelle, réactive, participative et automatique pour filtrer les différents commentaires.
"La modération sert à nous protéger contre des contenus inappropriés, à supprimer les discours haineux et les contenus offensants. Elle vise à superviser ou évaluer les commentaires des internautes", a-t-il insisté.
Pour éviter les commentaires haineux qui ont un impact négatif sur la vie des personnes indexées, "il faut une mise en place de politique de modération claire et nette avec des conditions générales d’utilisation en ciblant les mots clés qui peuvent être en contradiction avec notre ligne éditoriale et former les modérateurs de notre site Internet", a conseillé Israël Guebo.
Quant au deuxième panéliste, Alexandre Koné, Pocureur adjoint du Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, il a indiqué que les commentaires renfermant les injures, les diffamations sont constitutifs d’infractions au sens de la loi.
Selon le magistrat, l’auteur de l’article et le directeur de publication sont pénalement responsables mais ne font pas l’objet d’une détention. Toutefois, ils sont passibles de sanctions pécuniaires pour délits de presse dont les amendes varient de 1 à 5 millions pour diffamation ou offense au Chef de l’Etat et de 2 à 10 millions pour les injures, a indiqué le Procureur.
AE/ hs/Top News Africa
Publié le vendredi 23 février 2024