Selon lui, le climat ‘’hostile’’ ne lui permettait pas de continuer l’aventure avec les Eléphants dans la compétition’’ après la défaite humiliante face à la Guinée Equatoriale (0-4) lors de la dernière journée de la phase de groupe.
‘’On était dans un vestiaire dévasté avec des affrontements à l'extérieur. Je voyais les petits sur leurs portables pour prendre des nouvelles de leur famille. Ils avaient peur. Il ne faut plus jamais revivre ça! On était au bord d'une catastrophe, franchement. J'entraîne depuis 35 ans et c'est la première démission, mais vu ce qu'il se passait...’’, relate Jean-Louis Gasset.
M. Gasset a encore, en mémoire, ‘’des pneus sur la route, plus des policiers partout. Le président recevait des appels du commissaire dans mon bureau au stade pour lui expliquer ce qu'il se passait dehors.’’
‘’Qu'on me dise, tu es nul, tu es vieux, tu n'as jamais entraîné en Afrique, d'accord, mais là, ça prenait une tournure dramatique. Des gens allaient à notre hôtel, à la fédération …’’, indique-t-il. Il fallait, selon lui, ‘’sortir des zones négatives’’.
Mieux pour Gasset, ‘’ il fallait que la personne qui prenne ma place tape fort et Emerse (Faé) a fait un sans-faute en faisant des choix forts. Bravo à lui ! ‘’, le félicite-t-il.
Après la victoire des Eléphants contre le Sénégal, le Mali et le Congo, Jean-Louis Gasset souligne que ‘’ je ne rate pas une miette des matchs ! Dès que l'arbitre siffle la fin, j’envoie un texto au président, au staff, aux joueurs et au capitaine ! ‘’, avant d’exprimer sa ‘’fierté’’ pour les Eléphants de Côte d’Ivoire.
‘’Mon départ a ramené de l'apaisement. On se dit, c'était lui le coupable et ça protège les autres. Il fallait voir la mort de près peut-être pour rebondir’’, raconte Gasset ses derniers moments à Abidjan.
Pour la finale entre le Nigéria et la Côte d’Ivoire, le technicien français de 70 ans place comme favori le Nigeria par rapport à ‘’son classement en Afrique et Osimhen, le meilleur joueur africain de l'année’’.
Cependant ‘’avec Haller, Adingra et peut-être Pépé, ce n'est plus la même équipe. Je savais qu'elle monterait en puissance. (...) C'est mérité et on arrive en forme au bon moment’’, conclut-il.
‘’On était dans un vestiaire dévasté avec des affrontements à l'extérieur. Je voyais les petits sur leurs portables pour prendre des nouvelles de leur famille. Ils avaient peur. Il ne faut plus jamais revivre ça! On était au bord d'une catastrophe, franchement. J'entraîne depuis 35 ans et c'est la première démission, mais vu ce qu'il se passait...’’, relate Jean-Louis Gasset.
M. Gasset a encore, en mémoire, ‘’des pneus sur la route, plus des policiers partout. Le président recevait des appels du commissaire dans mon bureau au stade pour lui expliquer ce qu'il se passait dehors.’’
‘’Qu'on me dise, tu es nul, tu es vieux, tu n'as jamais entraîné en Afrique, d'accord, mais là, ça prenait une tournure dramatique. Des gens allaient à notre hôtel, à la fédération …’’, indique-t-il. Il fallait, selon lui, ‘’sortir des zones négatives’’.
Mieux pour Gasset, ‘’ il fallait que la personne qui prenne ma place tape fort et Emerse (Faé) a fait un sans-faute en faisant des choix forts. Bravo à lui ! ‘’, le félicite-t-il.
Après la victoire des Eléphants contre le Sénégal, le Mali et le Congo, Jean-Louis Gasset souligne que ‘’ je ne rate pas une miette des matchs ! Dès que l'arbitre siffle la fin, j’envoie un texto au président, au staff, aux joueurs et au capitaine ! ‘’, avant d’exprimer sa ‘’fierté’’ pour les Eléphants de Côte d’Ivoire.
‘’Mon départ a ramené de l'apaisement. On se dit, c'était lui le coupable et ça protège les autres. Il fallait voir la mort de près peut-être pour rebondir’’, raconte Gasset ses derniers moments à Abidjan.
Pour la finale entre le Nigéria et la Côte d’Ivoire, le technicien français de 70 ans place comme favori le Nigeria par rapport à ‘’son classement en Afrique et Osimhen, le meilleur joueur africain de l'année’’.
Cependant ‘’avec Haller, Adingra et peut-être Pépé, ce n'est plus la même équipe. Je savais qu'elle monterait en puissance. (...) C'est mérité et on arrive en forme au bon moment’’, conclut-il.
AE/hs/Top News Africa
Publié le vendredi 9 février 2024