Selon Sarah Jackson, directrice régionale adjointe pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International, ''aucun élément dans le dossier indiquant qu’elle incitait à la violence pour renverser le gouvernement'' n'a été trouvé.
''Si nous nous réjouissons de la libération de Floriane Irangabiye, elle n’aurait cependant jamais dû passer une seule nuit derrière les barreaux simplement pour avoir exercé ses droits humains. Nous sommes heureux et soulagés qu’elle ait retrouvé sa famille après deux longues années de détention arbitraire'', a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Par ailleurs, Amnesty International appelle le gouvernement burundais à prendre des mesures immédiates et efficaces pour mettre fin à la répression de l’espace civique, en particulier à l’utilisation d’accusations liées à la sécurité de l’État pour réduire au silence les journalistes, les défenseurs des droits humains et les militants.
''Les autorités doivent respecter les obligations nationales et internationales du Burundi en matière de droits humains et garantir les droits fondamentaux de tous et toutes dans le pays'', insiste Amnesty International.
Floriane Irangabiye a été arrêtée à Bujumbura le 30 août 2022 alors qu’elle était en visite au Burundi depuis le Rwanda où elle résidait à l’époque.
Le 2 janvier 2023, elle a été condamnée à 10 ans d’emprisonnement pour ''atteinte à l’intégrité du territoire national'', à l'issue d’un procès entaché de graves irrégularités, selon Amnesty International.
''Si nous nous réjouissons de la libération de Floriane Irangabiye, elle n’aurait cependant jamais dû passer une seule nuit derrière les barreaux simplement pour avoir exercé ses droits humains. Nous sommes heureux et soulagés qu’elle ait retrouvé sa famille après deux longues années de détention arbitraire'', a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Par ailleurs, Amnesty International appelle le gouvernement burundais à prendre des mesures immédiates et efficaces pour mettre fin à la répression de l’espace civique, en particulier à l’utilisation d’accusations liées à la sécurité de l’État pour réduire au silence les journalistes, les défenseurs des droits humains et les militants.
''Les autorités doivent respecter les obligations nationales et internationales du Burundi en matière de droits humains et garantir les droits fondamentaux de tous et toutes dans le pays'', insiste Amnesty International.
Floriane Irangabiye a été arrêtée à Bujumbura le 30 août 2022 alors qu’elle était en visite au Burundi depuis le Rwanda où elle résidait à l’époque.
Le 2 janvier 2023, elle a été condamnée à 10 ans d’emprisonnement pour ''atteinte à l’intégrité du territoire national'', à l'issue d’un procès entaché de graves irrégularités, selon Amnesty International.
HS/Top News Africa
Publié le lundi 19 août 2024