Des dépôts de gerbes de fleurs ont meublé ce rassemblement, pendant que la communauté africaine des journalistes continuait de dénoncer ce crime qui constitue un recule de la liberté de la presse.
Dans une déclaration reçue à l’agence de presse Top News Africa, l’UJPLA, profondément attachée à la liberté de la presse et à la sécurité des journalistes partout sur le continent africain, « condamne avec la dernière énergie, cet acte odieux et ignoble des temps révolus et barbares » .
«L'UJPLA adresse ses condoléances sincères et confraternelles à la famille du confrère assassiné et à l'ensemble de la communauté des hommes et des femmes des médias du Cameroun », poursuit le texte signé par l’Ivoirien Noël Yao qui préside aux destinées de cette Union.
«L'UJPLA voudrait, à son tour, demander elle aussi aux autorités camerounaises de tout mettre en œuvre pour faire toute la lumière sur ce crime crapuleux afin que les auteurs de cet assassinat soient vite appréhendés, poursuivis, jugés et condamnés si leur culpabilité et leur implication sont clairement établies », ajoute le communiqué .
Enfin, l'Union des journalistes de la presse libre Africaine « exhorte les journalistes à continuer d'exercer leur métier en toute liberté et toujours avec professionnalisme ».
Le directeur de la radio Amplitude FM, le journaliste Martinez Zogo a été retrouvé dans la nuit de samedi à dimanche mort dans un quartier de la périphérique de Yaoundé, la capitale camerounaise.
La dépouille du journaliste a été découverte nue, en état de putréfaction avancée. Selon le syndicat national des journalistes qui dénonce un assassinat odieux, le corps porte des traces de mutilation.
Martinez Zogo, 51 ans, très critique du pouvoir camerounais, a été enlevé le mardi 17 janvier 2023 au soir devant un poste de gendarmerie.
SHAR/ls/Top News Africa
Publié le lundi 23 janvier 2023