''Nous demandons aux autorités de mettre immédiatement un terme aux expulsions forcées à Abidjan pour prévenir toute violence et de veiller à ce que les personnes dont les droits ont été violés aient accès à la justice et à des voies de recours effectives”, a déclaré, mercredi, Samira Daoud, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, dans un communiqué de presse.
Selon Amnesty International, lors de ces déguerpissements, au regard des données communiquées par les autorités locales, 1 199 familles et 203 propriétaires à Gesco ainsi que 600 familles à Abattoir ont perdu leurs maisons. Quant au nombre de personnes affectées à Boribana, il a été estimé à 28 000 par Colombe Ivoire, une ONG locale. À Banco 15 000 personnes ont été touchées, selon un dignitaire de la chefferie cité par l'ONG.
Lors ces opérations, ‘’il y a eu des expulsions sans notification adéquate et raisonnable, dont certaines impliquant des violences, des enfants privés d’éducation, 133 fermiers privées de leurs moyens de subsistance’’, estime Amnesty international.
Par ailleurs, ‘’un usage excessif de la force lors de la destruction des sites a été rapporté par une vingtaine de témoins rencontrés. Ce sont entre autres des intimidations des forces de l’ordre, les tirs des gaz lacrymogènes, des élèves brutalisés’’, relate Amnesty International qui ajoute que ''des milliers de familles expulsées de force n’ont toujours pas été relogées et/ou indemnisées pour toutes les pertes subies''.
Pourtant, les lois qui découlent de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC), tous deux ratifiés par la Côte d’Ivoire en 1992 stipulent que, ‘’ Tous les résidents doivent être protégés contre les expulsions forcées. Ils doivent être véritablement consultés et recevoir un préavis adéquat et raisonnable avant les démolitions. Ils doivent également recevoir une indemnisation préalable et équitable pour les pertes subies et bénéficier d’une solution de relogement adéquate si nécessaire ‘’, a déclaré Hervey Delmas Kokou, directeur exécutif d’Amnesty International Côte d’Ivoire.
Selon le communiqué, depuis le 19 juillet 2024, Amnesty International a envoyé au Premier ministre de la Côte d’Ivoire un courrier offrant la possibilité d’un droit de réponse aux principales conclusions figurant dans la présente publication. À la date du 5 août, Amnesty International n’avait reçu aucune réponse, souligne-t-on.
Selon Amnesty International, lors de ces déguerpissements, au regard des données communiquées par les autorités locales, 1 199 familles et 203 propriétaires à Gesco ainsi que 600 familles à Abattoir ont perdu leurs maisons. Quant au nombre de personnes affectées à Boribana, il a été estimé à 28 000 par Colombe Ivoire, une ONG locale. À Banco 15 000 personnes ont été touchées, selon un dignitaire de la chefferie cité par l'ONG.
Lors ces opérations, ‘’il y a eu des expulsions sans notification adéquate et raisonnable, dont certaines impliquant des violences, des enfants privés d’éducation, 133 fermiers privées de leurs moyens de subsistance’’, estime Amnesty international.
Par ailleurs, ‘’un usage excessif de la force lors de la destruction des sites a été rapporté par une vingtaine de témoins rencontrés. Ce sont entre autres des intimidations des forces de l’ordre, les tirs des gaz lacrymogènes, des élèves brutalisés’’, relate Amnesty International qui ajoute que ''des milliers de familles expulsées de force n’ont toujours pas été relogées et/ou indemnisées pour toutes les pertes subies''.
Pourtant, les lois qui découlent de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC), tous deux ratifiés par la Côte d’Ivoire en 1992 stipulent que, ‘’ Tous les résidents doivent être protégés contre les expulsions forcées. Ils doivent être véritablement consultés et recevoir un préavis adéquat et raisonnable avant les démolitions. Ils doivent également recevoir une indemnisation préalable et équitable pour les pertes subies et bénéficier d’une solution de relogement adéquate si nécessaire ‘’, a déclaré Hervey Delmas Kokou, directeur exécutif d’Amnesty International Côte d’Ivoire.
Selon le communiqué, depuis le 19 juillet 2024, Amnesty International a envoyé au Premier ministre de la Côte d’Ivoire un courrier offrant la possibilité d’un droit de réponse aux principales conclusions figurant dans la présente publication. À la date du 5 août, Amnesty International n’avait reçu aucune réponse, souligne-t-on.
AE/Top News Africa
Publié le mercredi 14 août 2024