Le mois de Ramadan est, sans conteste, une période propice pour réaliser de bonnes affaires. Et tout le monde ou presque s’y attelle. Hommes, femmes et jeunes, se dépensent sous le soleil caniculaire du moment et à la tombée de la nuit pour se faire de l’argent durant ce mois.
C’est le cas de Fatou Dembélé derrière sa cuvette de ‘’gnonmi’’, les beignets à base de mil frits. ‘’Le gnonmi est bien prisé en cette période de carême musulman pour la rupture du jeûne’’, raconte-elle, servant un client qui a commandé outre le gnonmi, deux pots de ‘’dèguè’’ (couscous de mil et de yaourt). Deux produits qui font du bien à l’organisme après une journée sans boire ni manger, commente la vendeuse.
La tranche de gnonmi est vendue à 50 FCFA là où le pot de dèguè se négocie entre 200 FCFA et 500 FCFA, fait remarquer Fatou Dembélé. La jeune commerçante affirme ‘’s’en sortir’’ avec un gain substantiel de 3.000 FCFA par jour pour le gnonmi quand le dèguè lui rapporte entre 4000 et 5000 FCFA, déduction faite des charges liées à la confection de ces mets. Un bon pactole.
Comme elle, Assata Doumbia, institutrice de son état dans un établissement privé de Yopougon, qui pour la circonstance, s’adonne à la vente de jus, propose à sa clientèle des jus de gingembre, d’orange, d’ananas et de bissap. ‘’Depuis le début du jeûne, j’ai aménagé mon programme pour faire ces jus, les soirs. Le lendemain, je les range dans trois glacières’’, relate-t-elle.
La ‘’commerçante’’ de fortune emporte une glacière de jus dans son école où elle a aménagé un espace non loin de là et les deux autres sont réservées pour la vente de la tombée de la nuit. ‘’C’est le moment idéal’’, souligne-t-elle. Au bout de la journée, l’institutrice comptabilise un bénéfice net de 6000 à 7000 FCFA.
Si les femmes sont présentes dans la vente des fruits (bananes, pommes, avocats…), jus et beignets, dèguè et bouillie de mil, les hommes affichent leur préférence à la vente de la viande braisée, la vente des boubous, des dattes…
C’est le cas du boucher Sawadogo Salam au marché du sous-quartier Bagnon, toujours, dans la commune de Yopougon qui s’érige, à partir de 17h en vendeur de viande grillée pour renflouer ses caisses.
En plus de la viande de bœuf, il vend la viande de mouton grillée. ‘’Pendant le Ramadan, les gens adorent consommer cette façon de viande les soirs à la rupture du carême’’, commente-t-il, se réservant de dévoiler le ‘’fruit’’ de cette vente. ‘’Ça marche seulement’’, se contente-t-il de nous lancer sourire aux lèvres.
Durant le mois de Ramadan de petits commerces se développent et émergent à la satisfaction de leurs tenants qui se frottent bien les mains. Autant dire que chacun y gagne.
C’est le cas de Fatou Dembélé derrière sa cuvette de ‘’gnonmi’’, les beignets à base de mil frits. ‘’Le gnonmi est bien prisé en cette période de carême musulman pour la rupture du jeûne’’, raconte-elle, servant un client qui a commandé outre le gnonmi, deux pots de ‘’dèguè’’ (couscous de mil et de yaourt). Deux produits qui font du bien à l’organisme après une journée sans boire ni manger, commente la vendeuse.
La tranche de gnonmi est vendue à 50 FCFA là où le pot de dèguè se négocie entre 200 FCFA et 500 FCFA, fait remarquer Fatou Dembélé. La jeune commerçante affirme ‘’s’en sortir’’ avec un gain substantiel de 3.000 FCFA par jour pour le gnonmi quand le dèguè lui rapporte entre 4000 et 5000 FCFA, déduction faite des charges liées à la confection de ces mets. Un bon pactole.
Comme elle, Assata Doumbia, institutrice de son état dans un établissement privé de Yopougon, qui pour la circonstance, s’adonne à la vente de jus, propose à sa clientèle des jus de gingembre, d’orange, d’ananas et de bissap. ‘’Depuis le début du jeûne, j’ai aménagé mon programme pour faire ces jus, les soirs. Le lendemain, je les range dans trois glacières’’, relate-t-elle.
La ‘’commerçante’’ de fortune emporte une glacière de jus dans son école où elle a aménagé un espace non loin de là et les deux autres sont réservées pour la vente de la tombée de la nuit. ‘’C’est le moment idéal’’, souligne-t-elle. Au bout de la journée, l’institutrice comptabilise un bénéfice net de 6000 à 7000 FCFA.
Si les femmes sont présentes dans la vente des fruits (bananes, pommes, avocats…), jus et beignets, dèguè et bouillie de mil, les hommes affichent leur préférence à la vente de la viande braisée, la vente des boubous, des dattes…
C’est le cas du boucher Sawadogo Salam au marché du sous-quartier Bagnon, toujours, dans la commune de Yopougon qui s’érige, à partir de 17h en vendeur de viande grillée pour renflouer ses caisses.
En plus de la viande de bœuf, il vend la viande de mouton grillée. ‘’Pendant le Ramadan, les gens adorent consommer cette façon de viande les soirs à la rupture du carême’’, commente-t-il, se réservant de dévoiler le ‘’fruit’’ de cette vente. ‘’Ça marche seulement’’, se contente-t-il de nous lancer sourire aux lèvres.
Durant le mois de Ramadan de petits commerces se développent et émergent à la satisfaction de leurs tenants qui se frottent bien les mains. Autant dire que chacun y gagne.
HS/Top News Africa
Publié le dimanche 17 mars 2024