Contestataire déclaré du scrutin remporté par Paul Biya qui engage un autre mandat ,Tchiroma accuse le régime de Douala de répression politique et dit craindre pour sa sécurité.
Contraint de quitter Garoua ville situé dans le nord du Cameroun après la proclamation des résultats, avec des descentes policières visant ses proches et son domicile, Issa Tchiroma Bakary a été discrètement exfiltré vers Yola, dans l’État nigérian de l’Adamawa.
Mais sa présence au Nigeria a rapidement suscité des tensions. En effet, le gouverneur de l’Adamawa, Ahmadu Umaru Fintiri, a brièvement envisagé son interpellation avant d’y renoncer faute de demande d’extradition de Yaoundé.
Prié de réduire ses apparitions médiatiques et placé sous la protection de notables peuls, l’opposant a vu sa situation se dégrader à mesure que plusieurs cadres de son mouvement étaient arrêtés au Cameroun, resserrant l’étau autour de son réseau de soutien.
Face à cette pression croissante, Issa Tchiroma a quitté Yola le 7 novembre pour rejoindre la Gambie, où sa présence a été confirmée le 23 novembre par les autorités. Banjul affirme lui a accordé un accueil « humanitaire et temporaire », sans préciser la durée de son maintien sur le territoire. Des discussions seraient en cours entre Banjul, Abuja et Yaoundé, mais aucun détail n’a filtré.
L’avenir de l’opposant reste pour l’instant suspendu aux évolutions diplomatiques. Entre la volonté affichée du régime camerounais de resserrer l’étau sur ses contestataires et l’absence de statut clair dans son pays d’accueil, Issa Tchiroma demeure l’un des symboles les plus visibles du climat postélectoral tendu que traverse le Cameroun depuis la réélection de Paul Biya, 43 ans après son arrivée au pouvoir.
Contraint de quitter Garoua ville situé dans le nord du Cameroun après la proclamation des résultats, avec des descentes policières visant ses proches et son domicile, Issa Tchiroma Bakary a été discrètement exfiltré vers Yola, dans l’État nigérian de l’Adamawa.
Mais sa présence au Nigeria a rapidement suscité des tensions. En effet, le gouverneur de l’Adamawa, Ahmadu Umaru Fintiri, a brièvement envisagé son interpellation avant d’y renoncer faute de demande d’extradition de Yaoundé.
Prié de réduire ses apparitions médiatiques et placé sous la protection de notables peuls, l’opposant a vu sa situation se dégrader à mesure que plusieurs cadres de son mouvement étaient arrêtés au Cameroun, resserrant l’étau autour de son réseau de soutien.
Face à cette pression croissante, Issa Tchiroma a quitté Yola le 7 novembre pour rejoindre la Gambie, où sa présence a été confirmée le 23 novembre par les autorités. Banjul affirme lui a accordé un accueil « humanitaire et temporaire », sans préciser la durée de son maintien sur le territoire. Des discussions seraient en cours entre Banjul, Abuja et Yaoundé, mais aucun détail n’a filtré.
L’avenir de l’opposant reste pour l’instant suspendu aux évolutions diplomatiques. Entre la volonté affichée du régime camerounais de resserrer l’étau sur ses contestataires et l’absence de statut clair dans son pays d’accueil, Issa Tchiroma demeure l’un des symboles les plus visibles du climat postélectoral tendu que traverse le Cameroun depuis la réélection de Paul Biya, 43 ans après son arrivée au pouvoir.
BC/Top News Africa
Publié le lundi 24 novembre 2025
La Gambie accorde un accueil « humanitaire et temporaire », à l'opposant camerounais Tchiroma Bakary.