Des troupes françaises, dont l’effectif exact n’a pas été précisé, ont quitté Faya Largeau par voie terrestre pour rejoindre la capitale tchadienne, N’Djamena, située à environ 780 kilomètres au sud-ouest, selon des sources tchadiennes.
Cette rétrocession s’inscrit dans le cadre du calendrier convenu avec le Tchad, a indiqué de son côté l’état-major français. "Le processus respecte le plan établi en coordination avec notre partenaire tchadien", a précisé un porte-parole des armées françaises.
Selon des médias tchadiens, les véhicules militaires issus des bases de Faya Largeau, Abéché et N’Djamena seront rapatriés en France via le port de Douala, au Cameroun. Le transport maritime, prévu pour début janvier, devrait durer environ trois semaines.
Depuis l’indépendance du Tchad en 1960, les forces françaises ont maintenu une présence quasi ininterrompue dans le pays, assurant notamment des missions de formation et d’entraînement des militaires tchadiens. Cependant, les effectifs ont été progressivement réduits dans le cadre de la reconfiguration stratégique.
Le départ de 120 soldats français de N’Djamena, enregistré la semaine dernière, ainsi que celui d’avions de chasse dix jours plus tôt, marque une nouvelle étape dans ce désengagement.
Avec environ 1 000 militaires déployés, principalement sur le camp Kossei, le Tchad représentait un pilier central de la stratégie militaire française en Afrique. La décision de N’Djamena de suspendre fin novembre l’accord de défense a pris Paris de court, remettant en question une alliance de longue date.
L’état-major tchadien a indiqué que des informations supplémentaires seraient communiquées sur le désengagement des bases restantes d’Abéché et de N’Djamena dans les prochaines semaines.
Lors d’une visite à Djibouti le 21 décembre 2024, le président français Emmanuel Macron a annoncé son intention de "réinventer" la base française dans ce pays en la transformant en un point de projection pour des missions en Afrique, tout en précisant que cette base ne serait pas concernée par la réduction des effectifs militaires français prévue sur le continent africain.
Il a souligné que la base de Djibouti, qui accueille environ 1 500 militaires, constitue le plus important contingent français à l'étranger et demeure essentielle pour les opérations en Afrique et dans l'océan Indien.
Cette rétrocession s’inscrit dans le cadre du calendrier convenu avec le Tchad, a indiqué de son côté l’état-major français. "Le processus respecte le plan établi en coordination avec notre partenaire tchadien", a précisé un porte-parole des armées françaises.
Selon des médias tchadiens, les véhicules militaires issus des bases de Faya Largeau, Abéché et N’Djamena seront rapatriés en France via le port de Douala, au Cameroun. Le transport maritime, prévu pour début janvier, devrait durer environ trois semaines.
Depuis l’indépendance du Tchad en 1960, les forces françaises ont maintenu une présence quasi ininterrompue dans le pays, assurant notamment des missions de formation et d’entraînement des militaires tchadiens. Cependant, les effectifs ont été progressivement réduits dans le cadre de la reconfiguration stratégique.
Le départ de 120 soldats français de N’Djamena, enregistré la semaine dernière, ainsi que celui d’avions de chasse dix jours plus tôt, marque une nouvelle étape dans ce désengagement.
Avec environ 1 000 militaires déployés, principalement sur le camp Kossei, le Tchad représentait un pilier central de la stratégie militaire française en Afrique. La décision de N’Djamena de suspendre fin novembre l’accord de défense a pris Paris de court, remettant en question une alliance de longue date.
L’état-major tchadien a indiqué que des informations supplémentaires seraient communiquées sur le désengagement des bases restantes d’Abéché et de N’Djamena dans les prochaines semaines.
Lors d’une visite à Djibouti le 21 décembre 2024, le président français Emmanuel Macron a annoncé son intention de "réinventer" la base française dans ce pays en la transformant en un point de projection pour des missions en Afrique, tout en précisant que cette base ne serait pas concernée par la réduction des effectifs militaires français prévue sur le continent africain.
Il a souligné que la base de Djibouti, qui accueille environ 1 500 militaires, constitue le plus important contingent français à l'étranger et demeure essentielle pour les opérations en Afrique et dans l'océan Indien.
MD/Top News Africa
Publié le jeudi 26 décembre 2024