‘’Le HCR apprécie cette nouvelle manière d’assister les réfugiés dans le sens où nous avons préservé (…) la stabilité dans les zones frontalières de la Côte d’Ivoire qui reçoivent les réfugiés mais aussi un lien a été fait avec les différents programmes de développement de la Côte d’Ivoire’’, déclarait le 19 juin 2023, dans une conférence de presse, Papa Kysma Sylla, Représentant du HCR dans le pays.
Ils sont 27 212 réfugiés dont 15557 enregistrés dans les fichiers du Haut-Commissariat aux réfugiés qui regagneront, bientôt, les deux sites identifiés à Nioronigué à 3km de Ouangolodougou et à Notadouo à 13 km de Bouna, d’une superficie de 10 hectares, chacun, et d’une capacité de 5000 personnes pour chaque site.
Ces sites, entièrement, financés par le gouvernement de Côte d’Ivoire ont tout le nécessaire sur place pour accueillir leurs premiers pensionnaires à la fin de ce mois de juin, avait rassuré M. Sylla.
En assistant ces réfugiés, la Côte d’Ivoire perpétue sa tradition de terre d’asile par excellence. Au début des années 1990, le pays accueillait sur son territoire des milliers réfugiés libériens et sierra-léonais qui fuyaient la guerre dans leurs pays respectifs. Un acte humanitaire que le HCR salue à sa juste valeur.
Car, intégrer les réfugiés qui sont souvent laissés dans l’incertitude, est le moyen le plus efficace de les aider à refaire leur vie et de leur permettre de contribuer au bien-être de leur pays d’accueil.
Selon la cartographie de la situation des réfugiés burkinabè au nord de la Côte d’Ivoire éditée par le HCR, 45% sont des hommes et 55% des femmes dont 48% en âge de procréation. On y dénombre également 8508 enfants en âge scolaire.
HS/ls/Top News Africa
Publié le vendredi 23 juin 2023