L'audience du jour a été marquée par les témoignages entre autres de deux cousins, Gnagni Benve et Ditch Mathurin et d'une employée d'un complexe hôtelier de Grand-Bassam où les terroristes ont fait un premier carnage.
Gnagni Benve et Ditch Mathurin ont expliqué devant la Cour comment ils ont confisqué, au risque de leurs vies, le téléphone d'un terroriste qui s'est joint à eux dans la débandade générale pour le remettre aux autorités.
"C'est grâce à ce téléphone qui a parlé que nos autorités, notamment, le ministre de la défense d'alors Ahmed Bakayoko a filé avec son équipe pour repérer les terroristes au Mali. Au cours d'un plateau de journal télévisé de 13h, il avait adressé ses félicitations aux deux jeunes ( parlant de nous) qui ont permis de localiser les assaillants au Mali", ont-ils relaté.
A les en croire, dans la débandade générale après les premières frappes terroristes, un individu aux allures suspectes, communiquant régulièrement en langue, s'est joint à eux pour se réfugier sous un hangar au bord de la mer. Intrigués par son attitude, ils lui ont arraché le téléphone dont les puces seront remises plus tard à la police scientifique.
"L'analyse de ces puces ont révélé que l'individu était un djihadiste et qu'il communiquait avec ses compères. C'est comme ça que son répertoire a révélé ceux avec qui il communiquait" ont-ils indiqué.
Quant à l'employée de l'hôtel Étoile du Sud, dame Sahi Martine, elle a indiqué que les terroristes qui ont séjourné dans leur hôtel, se sont revêtus de l'uniforme du complexe hôtelier pour pénétrer dans les chambres et frapper à bout portant sur les clients.
Le parquet et les avocats (partie civile et défense) ont, publiquement, compati aux douleurs des témoins qui ont perdu leur fils et père, notamment le sergent des Forces spéciales Kouadio N'guessan dont le témoignage du fils Kouadio Christian a fait couler des larmes dans la salle.
Après une suspension de quinze minutes, l'audience a été renvoyée au mardi 11 février pour les réquisitions du parquet suivies des plaidoiries.
En première instance, le 28 décembre 2022, les quatre accusés avaient été condamnés à une peine de prison à vie par la Cour d'assises d'Abidjan pour avoir hébergé les terroristes présumés, fait du repérage, et convoyer des armes - autant d'accusations qu'ils rejettent en bloc.
Le 13 mars 2016, trois jeunes assaillants avaient remonté la plage de la station balnéaire de Grand-Bassam, très fréquentée tant par les Ivoiriens que par des Occidentaux, puis pris d’assaut plusieurs restaurants, tirant à la kalachnikov sur des clients en terrasse avant d’être abattus par les forces de sécurité ivoiriennes.
Revendiquée par la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), cette attaque terroriste, la première survenue en Côte d’Ivoire, avait fait 19 morts dont neuf Ivoiriens, quatre Français, un Libanais, une Allemande, une Macédonienne, une Malienne, une Nigériane et une personne non identifiée et 33 personnes de diverses nationalités blessées.
Gnagni Benve et Ditch Mathurin ont expliqué devant la Cour comment ils ont confisqué, au risque de leurs vies, le téléphone d'un terroriste qui s'est joint à eux dans la débandade générale pour le remettre aux autorités.
"C'est grâce à ce téléphone qui a parlé que nos autorités, notamment, le ministre de la défense d'alors Ahmed Bakayoko a filé avec son équipe pour repérer les terroristes au Mali. Au cours d'un plateau de journal télévisé de 13h, il avait adressé ses félicitations aux deux jeunes ( parlant de nous) qui ont permis de localiser les assaillants au Mali", ont-ils relaté.
A les en croire, dans la débandade générale après les premières frappes terroristes, un individu aux allures suspectes, communiquant régulièrement en langue, s'est joint à eux pour se réfugier sous un hangar au bord de la mer. Intrigués par son attitude, ils lui ont arraché le téléphone dont les puces seront remises plus tard à la police scientifique.
"L'analyse de ces puces ont révélé que l'individu était un djihadiste et qu'il communiquait avec ses compères. C'est comme ça que son répertoire a révélé ceux avec qui il communiquait" ont-ils indiqué.
Quant à l'employée de l'hôtel Étoile du Sud, dame Sahi Martine, elle a indiqué que les terroristes qui ont séjourné dans leur hôtel, se sont revêtus de l'uniforme du complexe hôtelier pour pénétrer dans les chambres et frapper à bout portant sur les clients.
Le parquet et les avocats (partie civile et défense) ont, publiquement, compati aux douleurs des témoins qui ont perdu leur fils et père, notamment le sergent des Forces spéciales Kouadio N'guessan dont le témoignage du fils Kouadio Christian a fait couler des larmes dans la salle.
Après une suspension de quinze minutes, l'audience a été renvoyée au mardi 11 février pour les réquisitions du parquet suivies des plaidoiries.
En première instance, le 28 décembre 2022, les quatre accusés avaient été condamnés à une peine de prison à vie par la Cour d'assises d'Abidjan pour avoir hébergé les terroristes présumés, fait du repérage, et convoyer des armes - autant d'accusations qu'ils rejettent en bloc.
Le 13 mars 2016, trois jeunes assaillants avaient remonté la plage de la station balnéaire de Grand-Bassam, très fréquentée tant par les Ivoiriens que par des Occidentaux, puis pris d’assaut plusieurs restaurants, tirant à la kalachnikov sur des clients en terrasse avant d’être abattus par les forces de sécurité ivoiriennes.
Revendiquée par la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), cette attaque terroriste, la première survenue en Côte d’Ivoire, avait fait 19 morts dont neuf Ivoiriens, quatre Français, un Libanais, une Allemande, une Macédonienne, une Malienne, une Nigériane et une personne non identifiée et 33 personnes de diverses nationalités blessées.
HS/Top News Africa
Publié le jeudi 6 février 2025