Dix-neuf mois, après le coup d'Etat d'août 2023 qui a renversé le Président Ali Bongo Odimba, c'est la première fois depuis 1967 qu'une élection présidentielle se tient dans ce pays de l'Afrique centrale de 2,3 millions d'habitants sans la dynastie Bongo.
Après une campagne électorale de deux semaines dominée par Brice Clotaire Oligui Nguema, ancien chef de la garde républicaine et auteur du putsch d'août 2023, qui a abandonné son uniforme pour briguer un mandat de sept ans, face à sept concurrents quasiment invisibles, dont le dernier Premier ministre d'Ali Bongo (9 janvier-30 août 2023), Alain-Claude Bilie By Nze, les Gabonais se préparent à tourner, définitivement, l'ère Bongo.
Les électeurs sont attendus dans 3 037 bureaux de vote ouverts dès 7h 00 (6h 00 GMT) pour ce scrutin, initialement, annoncé pour le mois d'août et finalement anticipé.
Grandissime favori, Brice Clotaire Oligui Nguema s'est prédit une "victoire historique", qui doit marquer le retour à l'ordre constitutionnel dans le pays.
Loin des grands shows de celui qui promet "l'essor vers la félicité", les autres candidats ont mené des campagnes de terrain très discrètes, avec porte-à-porte et causeries.
Son principal challenger, l'ex-Premier ministre Bilie By Nze qui se présente comme le candidat de "la rupture totale", accusant Brice Oligui Nguema, au vu de ses fonctions passées auprès des Bongo, d'incarner la continuité du système.
Les défis sont nombreux et les attentes des Gabonais très élevées dans ce pays riche en pétrole mais économiquement exsangue après des décennies de ''gabegie, de pillage et de gaspillage'' sous le régime de la famille Bongo.
Une cinquantaine de missions d'observation regroupant environ 2 450 personnes ont été accréditées par les autorités, qui ont promis un scrutin "libre et transparent". Les résultats de ce premier pourraient être publiés dès lundi.
Après une campagne électorale de deux semaines dominée par Brice Clotaire Oligui Nguema, ancien chef de la garde républicaine et auteur du putsch d'août 2023, qui a abandonné son uniforme pour briguer un mandat de sept ans, face à sept concurrents quasiment invisibles, dont le dernier Premier ministre d'Ali Bongo (9 janvier-30 août 2023), Alain-Claude Bilie By Nze, les Gabonais se préparent à tourner, définitivement, l'ère Bongo.
Les électeurs sont attendus dans 3 037 bureaux de vote ouverts dès 7h 00 (6h 00 GMT) pour ce scrutin, initialement, annoncé pour le mois d'août et finalement anticipé.
Grandissime favori, Brice Clotaire Oligui Nguema s'est prédit une "victoire historique", qui doit marquer le retour à l'ordre constitutionnel dans le pays.
Loin des grands shows de celui qui promet "l'essor vers la félicité", les autres candidats ont mené des campagnes de terrain très discrètes, avec porte-à-porte et causeries.
Son principal challenger, l'ex-Premier ministre Bilie By Nze qui se présente comme le candidat de "la rupture totale", accusant Brice Oligui Nguema, au vu de ses fonctions passées auprès des Bongo, d'incarner la continuité du système.
Les défis sont nombreux et les attentes des Gabonais très élevées dans ce pays riche en pétrole mais économiquement exsangue après des décennies de ''gabegie, de pillage et de gaspillage'' sous le régime de la famille Bongo.
Une cinquantaine de missions d'observation regroupant environ 2 450 personnes ont été accréditées par les autorités, qui ont promis un scrutin "libre et transparent". Les résultats de ce premier pourraient être publiés dès lundi.
HS/Top News Africa
Publié le samedi 12 avril 2025