C’est dans un communiqué que l’organisme en charge de la défense et de la promotion des droits humains, a réagi à ce phénomène, qui alimente les débats et causeries, notamment via les réseaux sociaux, depuis plus d’une semaine.
« Le CNDH est préoccupé par le climat délétère qui règne actuellement autour du phénomène dit +des Woubi+ devenus ces derniers jours les cibles de plusieurs publications, attaques et propos injurieux sur les réseaux sociaux. Certains internautes appellent même au meurtre de ceux-ci quand d’autres profèrent des accusations contre des personnalités publiques en les invitant à se prononcer sur la situation », déplore dans le communiqué le CNDH qui assure que la Côte d’Ivoire a pris position clairement sur la question de la ‘’ liberté d’orientation sexuelle’’.
« Le CNDH rappelle que la Côte d’Ivoire a de tout temps rejeté les recommandations relatives à la liberté d’orientation sexuelle devant les instances internationales. Le CNDH souligne également que dans le préambule de sa loi fondamentale, le peuple de Côte d’Ivoire a affirmé son attachement au respect des valeurs culturelles, spirituelles et morales, qui constituent le socle sur lequel reposent l'identité et la cohésion sociale de nombreuses sociétés », précise la présidente du CNDH, Namizata Sangaré.
Invitant la communauté ‘’LGBTQ+’’ à faire preuve de prudence et à éviter tout comportement qui pourrait être perçu comme provocateur ou ostentatoire », le CNDH exhorte les populations « à renoncer à l’usage de la violence dans l’expression de leur désaccord face à la montée du phénomène dit de ‘’woubi’’, car malgré leur orientation sexuelle différente et contraire à nos us et coutumes, les membres de cette communauté ‘’woubi’’ restent avant tout, des personnes humaines et bénéficient à ce titre des droits de l’Homme consacrés par la Constitution ivoirienne et les traités internationaux relatifs aux droits humains. Les réseaux sociaux ne sont pas des zones de non droit ».
Namizata Sangaré rappelle, dans le communiqué, que le CNDH « demeure engagé dans la protection des droits de l’Homme et continuera de surveiller étroitement la situation pour garantir la sécurité et les droits des populations ».
Le woubisme, est un terme spécifique dans le langage ivoirien, désignant les personnes LGBTQ+.
Lors du point-presse qui suit le conseil des ministres, Mamadou Touré, porte-parole adjoint du gouvernement, a indiqué que « les lois ivoiriennes consacrent le mariage entre deux personnes du sexe opposé ». Il a précisé que « dans aucun texte du code pénal en Côte d’Ivoire, on ne parle d’orientation sexuelle », tout en invitant les populations à ne pas se faire justice.
« Le CNDH est préoccupé par le climat délétère qui règne actuellement autour du phénomène dit +des Woubi+ devenus ces derniers jours les cibles de plusieurs publications, attaques et propos injurieux sur les réseaux sociaux. Certains internautes appellent même au meurtre de ceux-ci quand d’autres profèrent des accusations contre des personnalités publiques en les invitant à se prononcer sur la situation », déplore dans le communiqué le CNDH qui assure que la Côte d’Ivoire a pris position clairement sur la question de la ‘’ liberté d’orientation sexuelle’’.
« Le CNDH rappelle que la Côte d’Ivoire a de tout temps rejeté les recommandations relatives à la liberté d’orientation sexuelle devant les instances internationales. Le CNDH souligne également que dans le préambule de sa loi fondamentale, le peuple de Côte d’Ivoire a affirmé son attachement au respect des valeurs culturelles, spirituelles et morales, qui constituent le socle sur lequel reposent l'identité et la cohésion sociale de nombreuses sociétés », précise la présidente du CNDH, Namizata Sangaré.
Invitant la communauté ‘’LGBTQ+’’ à faire preuve de prudence et à éviter tout comportement qui pourrait être perçu comme provocateur ou ostentatoire », le CNDH exhorte les populations « à renoncer à l’usage de la violence dans l’expression de leur désaccord face à la montée du phénomène dit de ‘’woubi’’, car malgré leur orientation sexuelle différente et contraire à nos us et coutumes, les membres de cette communauté ‘’woubi’’ restent avant tout, des personnes humaines et bénéficient à ce titre des droits de l’Homme consacrés par la Constitution ivoirienne et les traités internationaux relatifs aux droits humains. Les réseaux sociaux ne sont pas des zones de non droit ».
Namizata Sangaré rappelle, dans le communiqué, que le CNDH « demeure engagé dans la protection des droits de l’Homme et continuera de surveiller étroitement la situation pour garantir la sécurité et les droits des populations ».
Le woubisme, est un terme spécifique dans le langage ivoirien, désignant les personnes LGBTQ+.
Lors du point-presse qui suit le conseil des ministres, Mamadou Touré, porte-parole adjoint du gouvernement, a indiqué que « les lois ivoiriennes consacrent le mariage entre deux personnes du sexe opposé ». Il a précisé que « dans aucun texte du code pénal en Côte d’Ivoire, on ne parle d’orientation sexuelle », tout en invitant les populations à ne pas se faire justice.
MD/Top News Africa
Publié le jeudi 5 septembre 2024