A cette occasion, M. Coulibaly a souligné l’importance du livre. « La lecture offre le savoir-faire et le savoir-être. Il véhicule la sagesse et la bonté. C’est l’instrument de la connaissance du présent et du passé », a expliqué le parrain du SILA 14.
Pour lui, il faut aménager des lieux de lecture. A ce propos, Ally Coulibaly pense que ce modèle peut s’inspirer de celui initié par la première dame Dominique Ouattara à savoir, « le livre nomade » qui pourrait être repris dans plusieurs autres villes de l’intérieur du pays.
« La lecture est pour beaucoup d’entre nous le plaisir intellectuel suprême, la source intarissable où l’on se grise de découvertes. En lisant, on se donne l’opportunité de surmonter notre solitude, en lisant on s’accorde le droit de savoir, de penser, d’imaginer soi-même (…) », a-t-il poursuivi.
Pour la ministre de la Culture et la Francophonie, Françoise Remarck , le SILA est une fête et un lieu de réflexions et de recommandations.
« Dans cette optique de promotion de la littérature, nous avons signé avec le ministère de la promotion de la jeunesse et de l'insertion professionnelle et du service civique à travers l'agence emploi jeunes, un fonds d’un milliard FCFA qui sera mis à la disposition des acteurs des industries culturelles et créatives de Côte d'Ivoire sur la base de projets structurants. Cela concerne le secteur du livre et vous avez toute votre place à prendre », a-t-elle déclaré.
Lors de la première Journée du SILA , des distinctions ont été décernées . Le Prix national Bernard Dadié de littérature a été remporté par Macaire Etty avec son texte poétique flamme éternelle. Le prix du plus du jeune Écrivain enlevé par Bidy Roland, celui de la littérature enfantine remporté par Mariska Agota, et Le prix de l'édition enlevé par JD éditions
Pour cette 14 è édition, le SILA a décidé d’associer à sa célébration la ville de Grand-Bassam et a élargi son horizon hors du cercle francophone en accueillant le Kenya comme pays invité d’honneur .
AE/Top News Africa
Publié le mercredi 15 mai 2024