Ce sommet réunit les leaders des secteurs public et privé pour une industrie financière africaine souveraine, autour de quatre défis majeurs : l'attraction des investissements institutionnels africains vers les marchés de capitaux locaux, la garantie de la libre circulation des capitaux et l'harmonisation réglementaire, la promotion des talents indispensables à la transformation numérique, et l'innovation, notamment dans des domaines tels que la finance climatique et la tokenisation.
Dans un contexte économique mondial instable, où l'Afrique fait face à l’inflation, la hausse des taux d'intérêt, aux tensions sur les marchés mondiaux et au retrait des grandes banques et assureurs mondiaux, l'AFIS 2023 se positionne comme un catalyseur de la relance économique du continent en aidant à élaborer des actions indispensables à une finance inclusive, robuste et fiable.
« Le thème des crises laisse place à celui des opportunités. Le dynamisme économique en Afrique de l'Ouest a de quoi nous laisser optimiste. L'Afrique subsaharienne toute entière s'engage sur le chemin de la reprise. À plus long terme, la ZLECAf saura ancrer cette reprise dans la durée. », a déclaré le président Faure Essozimna Gnassingbé.
« Nous ne pouvons reprendre le contrôle du récit africain sans une action concertée. L'Afrique doit regagner collectivement la maitrise de son narratif. », a-t-il insisté.
Auparavant, le Vice-président de la Société financière internationale (SFI), Sergio Pimenta a souligné que « le secteur financier joue un rôle absolument essentiel dans l'accompagnement de l'émergence d'une Afrique inclusive et connectée, ainsi que de la transition énergétique du continent. ».
« Le destin de la ZLECAf ne dépend pas uniquement du secteur public. Le secteur privé, et particulièrement celui de la finance, joue un rôle déterminant. », a-t-il poursuivi, ajoutant que « si les défis sont nombreux, les opportunités sont toutes aussi nombreuses. L'industrie financière a un rôle primordial à jouer pour aider ce continent à saisir ces opportunités. ».
« Notre intime conviction est que nous devons tirer parti de la situation plutôt que d'attendre que l’orage passe, car l’Afrique est la nouvelle frontière. » a renchéri Ramatoulaye Goudiaby, Directrice Générale de AFIS.
« Face aux poly crises et pour relever les défis auquel est confronté le secteur de la finance, l'AFIS se positionne aux côtés des acteurs du secteur en tant que catalyseur de nos ambitions communes. », a-t-elle conclu.
Pendant deux jours, plus d'une trentaine de conférences, ateliers et tables rondes offriront aux leaders l'opportunité de contribuer activement à la reprise économique de l'Afrique, positionnant l'AFIS comme le lieu de dialogue essentiel entre les acteurs des secteurs public et privé.
Africa financial industry summit (AFIS), organisée par Jeune Afrique Media Group, en partenariat avec l’International Finance Corporation (IFC), entité du Groupe de la Banque mondiale consacrée au secteur privé et la République du Togo.
Des figures emblématiques de la finance africaine participent à ce sommet. Parmi lesquelles, Sérgio Pimenta (vice-président Afrique de l’IFC), Jean-Claude Kassi Brou (Gouverneur de la BCEAO), H.E. Mamo Esmelealem Mihretu (Gouverneur de la Banque Centrale d’Ethiopie), Manuel António Tiago Dias (Gouverneur de la Banque Centrale d’Angola), Sani Yaya (Ministre de l’Économie et des Finances du Togo), Herbert Wigwe (Access Bank), Serge Ekué (BOAD), Birahim Diouf (Dépositaire Central/Banque de Règlement) ainsi que de nombreux autres décideurs venus de toute l’Afrique et du monde entier.
LK/Top News Africa
Publié le mercredi 15 novembre 2023